La Buanderie

Alors que je promenai dans le dédale de tout ces couloirs, des idées pleins la tête je fus attiré par un bruit que je ne connaissais pas. Je cherchais tant bien que mal l'endroit d'ou il pouvait provenir. Je n'eu aucun mal à trouver à mon grand regret.
Ce que je vis dans cette buanderie, un petit bout de femme qui faisait une lessive.
A premiere vue elle senblé endormie mais ceci était trompeur. Elle ne dormais pas mais pourtant je ne faisait pas attention à son aura.
Je m'approchais d'elle et la secoua gentillement. je ne savais pas pourquoi faire une machine à cette heure ci , cela me troublais.mais l'étrangère prise sous l'effet de surprise eut une crise d'asthme et alla d'elle même à l'infirmerie

Ipod- Ode Varg

Malgré le chemin parcouru, c'est en pétard que Ode remit les pieds dans l'enseigne.
En effet, la jeune fille venait d'apprendre que sa vie était bâtie sur un mensonge et que le seul homme qu'elle n'avait méprisé jusqu'à ce jour s'est avéré être l'auteur de ce complot. Bien entendu l'humaine était pleinement consciente de la raison qui avait poussé cet homme à lui faire voir la vie sous un autre angle que celui de la vérité. Et sa réaction est d'autant plus orgueilleuse qu'elle savait pertinemment que si cela avait était-elle qui s'était retrouvé à la place de Kevin (le medecin), Ode en aurait fait autant. (pour comprendre faut lire mon histoire gros flemmard ! )

Mais en quittant son ancien logis, la gamine avait omit un détail.
Il ce trouvait que l'humaine n'était pas très ordonnée et encore moins soigneuse. Et d'ailleurs cela se ressentait rien qu'à son apparence physique. Elle avait, en effet, la dégaine d'une petite négligée qui se souciait totalement du jugement qui pouvait être porté sur sa personne. Et cela se voyait facilement car si tel n'était pas le cas, Ode aurait de suite changé de style vestimentaire. Mais pour en venir aux faits, partie dans la précipitation de son domicile précédent, la jeune fille n'avait prit que son sac de cours comportant le reste de ses vêtements ainsi que son inséparables Ipod.

D'ailleurs, elle l'avait ce jour là. Enfouit dans sa poche, cheveux en pagaille, ils étaient surmontés d'un casque immense dont seule elle avait le don de savoir porter tout en supportant les rires des autres à cause de la taille de l'engin. Pourtant, il n'était pas laid. De toutes façons, une fois de plus, l'humaine se foutait royalement de ce que pouvait dire les autres derrière son dos. Tout ce qui l'intéressait elle, s'était son confort.

En même temps, privilégier le confort lorsque l'on est négligé, voila une façon de voir les choses qui n'est pas banal. Et c'est bien normal car c'est celle d'Ode qui est tout mise à part banal. Mais ce qu'avait omit l'humaine, une fois de plus, c'était le petit détail qui faisait qu'elle se retrouvait bien souvent embêtée. En effet, si la jeune fille avait pensé à l'essentiel de ses besoins, elle n'avait pas prit en compte leur état. Se sont donc des habits sales qu'Ode avait embarqué avec elle.

Par esprit de déduction, l'humaine devina très rapidement ou se trouvait la buanderie.
Elle s'y dirigea donc, musique à l'oreil, linge dans son sac sur le dos, regard rivé sur ces drôles de carreaux qui jonchaient le sous-sol. Seulement, une fois pratiquement arrivée en bas des escaliers, la jeune fille ne put deviner la présente de Veilthion car le décibel que diffusait son Ipod dans son organe auditif qui est sensé recevoir les sons et non se faire agresser par ces derniers, n'entendait que le brut bourrinage du trash metal que Ode accompagnait de vifs balancements de la tête de l'avant vers l'arrières.

Étant donc persuadé qu'elle était seule dans un endroit comme celui-ci, étant certaine que les chances de tomber nez à nez avec une quelconque personne étaient nulles, celle-ci s'était mise à chanter la chanson que diffusait son baladeur. Et s'est en mimant de tenir une guitare qu'elle sauta les 4 dernières marches de l'escalier pour atterrir sur les genoux et glisser jusqu'aux pieds du vampire tout en finissant de prononcer le refrain de la chanson par dessus la guitare déchainée.

- Kiss my ass, Smoke a joint. This is my freedom !!!!!!!!!!!

A ce moment là, l'humaine fut prit de surprise voyant les chaussures d'une personne.
Quel hasard ! elle avait atterri juste devant L'étudiant. Mais ce n'était pas possible un manque de chance pareil ! ça n'existe que dans les mangas ! Bah faut croire que non. Tout à coup elle lâcha sa guitare invisible, et n'osant même pas relever le regard c'est rapidement que la jeune fille se redressa pour prendre une expression sérieuse et elle rajouta sur le ton de l'aptitude tout juste adoptée:

- Sans commentaires.

A partir de se moment là, l'humaine arrêta sa musique et rabattit le casque sur ses épaules pour éviter de ne pas entendre au cas ou l'autre personne voudrait l'interpeler car après une telle prestation, il aurait était normal qu'on l'accuse d'être timbré mais focus de le lui cacher. De plus Ode était habituée aux remarques désagréables. D'ailleurs, elle ne savait que trop bien à quoi elle devait s'attendre. l'humaine se dirigea alors vers une machine et avec son expression habituelle: bouche fermée et légèrement pincé vers la droite en signe d'incompréhension, yeux fixes et sourcils rapprochés, la jeune fille dévisageait la machine à lavé. Mais histoire de ne pas perdre la face devant l'autre inconnu, à qui elle n'avait pas encore adressé un seul regard (mis à part à ses chaussures ^^'), l'humaine commença à s'ôter le sac afin de l'ouvrir et de lentement soutirer ses affaires de celui-ci attendant que le vampire parte.

Bien entendu, ayant au préalable jeté un coup d'œil furtif aux autres machines à lavée, la gamine avait tout de même comprit qu'il fallait mettre ses habits dedans. Mais si Ode ne se sentait pas à l'aise avec se genre de machine, c'est parce que jusqu'à présent, elle n'avait toujours lavée son linge qu'à la main avec du savon. Et c'est pourquoi elle n'était pas très rassurée. Car en descendant à la buanderie, ce sont des lavabos qu'elle s'attendait à voir. Et non ces engins étranges au mécanisme complexe. Du moins... à ses yeux.

(Soupir), je deteste quand j'oublie mes affaires,surtout dans la buanderie. Cette endroit est lugubre et sans Veilthion je suis un froussard ^^.
Alors que je marche en direction de la buanderie à une vitesse folle (je cours en fait), j'entends un bruit suspect venant de ma destination. j'accellere donc la cadence, j'ouvre la porte et j'apercut une fille avec un casque sur les epaules. Elle etais très belle mais mal à l'aise devant une des machines à laver justement celle qui beugue.
Elle avait l'air apeuré par le bruit de la machine à laver ou alors après avoir croisé le regard de Veilthion que je venais de remarquer juste a coté de la porte.

Tiens salut Veilthion(soupir), tu peut me dire qui est cette fille, elle est...un peu trop normale tu trouve pas ?

Peut etre que je devrais les laisser faire connaissance? Peut etre pas finalment. c'est denier temps Korkulen me parait etrange, il perd peu a peu de ses interets, il passe vraiment sont temps à soupirer. Il va surement au plus mal mais mis à part ses soupirs qui se font de plus en plus reguliers il ne laisse rien transparaitre.
Lorsque je me pris a penser cela, je pensais aussi a les laisser vraiment. Juste avant de ne quitter les lieux, je glissa ces quelques mots a l'intention de Korkulen, mais assez fort tout de meme pour que la fille puisse entendre

A dire vrai je ne la connais que depuis peu mais elle est un peu normal comme tu l'as bien dis.

Une fois sorti de cette piece je me dirigea vers mes appartements que je dois helas partager... cela change en tout point avec les vacances, nous ne sommes que trois en general.

Debout, se tortillant les méninges, Ode n'était pas sous son meilleur profil. A l'instant elle ne souhaitait qu'une chose : être seule. Car toute présence totalement ou en partie génétiquement humaine la gênait en toute action qu'elle accomplissait. Mentalement elle se sentait espiée et physiquement, cela pouvait l'handicaper en certain cas. Il fallait la comprendre, elle s'était toujours tenu à l'écart de la civilisation des hommes. S'efforçant tout de même à se concentrer sur le problème du moment : la machine à laver, l'enfant releva une seconde la tête et ses pupilles fixèrent aussitôt le mur en face d'elle. Un bruit de pas l'interpella et elle s'était comme figée subitement. Le pas se faisait pressé et plutôt rythmé puis la cadence s'accéléra. Qui cela pouvait-il bien être ? Qui pouvait être aussi pressé pour arriver en ces lieux ? Bah, surement une connaissance du vampire, un ami ou ennemi qui accours à sa rencontre.

Puis en un fraca la porte s'ouvrit. Aucun sursaut de la part de la jeune fille puisqu'elle avait anticipé le bruit. Et là, plus un son, l'étranger avait du se stopper. Que faire ? se retourner pour voir la tête de l'inconnu, bah, aucun intérêt, la gosse n'avait pas pour but de lui adresser parole. C'est alors qu'il se mit à parler:

"Tiens salut Veilthion(soupir), tu peut me dire qui est cette fille, elle est...un peu trop normale tu trouve pas ?"

"Tiens" ... ce n'est pas un mot qui marquait plus la surprise ça ? Peut-être alors que le garçon ne s'attendait pas à tomber sur Veilthion devant qui l'adolescente s'était prise la honte précédemment et qui en portait le fardeau à présent. Dans un soupir elle expia toutes ces nouvelles questions qui s'agitaient dans son esprit et qui avaient pris place sans crier gare. La gamine réfléchissait trop, c'était une évidence mais c'était aussi dans sa nature. Toutes fois, la miss Varg nota que l'être dont elle avait aperçut les chaussures avait un prénom ... Veilthion. A retenir, on ne sait pas si cela pourrait lui profiter plus tard, cependant ce dernier la surpris par son originalité qui frappait de suite. Curieuse assonance que celle-ci, dans sa logique Ode l'assimila alors à une racine russe. Peu commun dans le coin.

Et puis d'abord, pour en revenir à la phrase de l'arriviste, qu'est-ce que ça voulait dire "normale" ? C'étaient des E.T pour dire ça ? O_O naaaaan, ça devait surement être autre chose, mais quoi ? ^^ il n'en fallut alors pas davantage pour permettre à l'enfant d'élaborer dans la seconde des tas de théories fumantes sur la signification de ces dires.

"A dire vrai je ne la connais que depuis peu mais elle est un peu normal comme tu l'as bien dis."

Ode fronça les sourcils une seconde à l'entende de pareille sottises. "Connaitre" est un bien grand mot que personne n'avait osé employé à son égard car personne, oui personne n'avait put prôner cela, à moins que ce Veilthion fasse parti des gens auxquels il suffit d'un regard pour comprendre la personne, seulement, il n'y avait jamais eut d'échange de ce point là aussi car, je le rappelle, la jeune fille n'a jamais levé les yeux en direction du visage de l'étudiant. Elle s'était limitée à ses chaussures ^^'. Puis ce mot, encore. "Normale" bon sang mais que pouvaient mijoter ces deux là à rabâcher de cette façon ces sept lettres pourtant si communes mais qui dans leur bouche prenaient aussitôt une nature peu ordinaire. La jeune fille voulu alors voir les visages de ces deux êtres aux allures si étranges mais lorsqu'elle se retourna l'un d'entre eux lui faisait dos en prenant le chemin de la sortie. l'adolescente reconnue alors immédiatement qu'il s'agissait de Veilthion en se référençant automatiquement aux fameuses chaussures. Ouvrant la bouche comme pour lui adresser la parole, une main en avant prête à lui agripper l'épaule pour l'arrêter dans son élan, la rouquine s'arrêta presque de suite et repris une pose normale.

Ces questions qui lui brûlaient les lèvres, pour qui elle se ferait passer si elle lui posaient ? Autant se contenter d'analyser, l'autre élève ne manifestait pour le moment aucune intention de partir et donc, il serait son nouveau "sujet d'étude". Accordant cette fois-ci un regard rapide à Korkulen avant de se replonger sur la problématique de son linge, cette dernière espérait secrètement que la goule adopte un comportement qui lui permette d'en savoir plus sur la situation.

Veilthion-sama a écrit:: A dire vrai je ne la connais que depuis peu mais elle est un peu normal comme tu l'as bien dis.

Cette phrase que venait de dire mon ami et mentor me surpris au plus au point, maintenant j'etait seul avec elle. Le simple fait est que la presence d'une fille me gene au plus haut point je n'en ai pas vu depuis que je suis partis de mon village, donc cette une épreuve. Je ne sais pas comment reagir, surtout avec l'autre abruti qui me laisse avec elle, derriere elle pour etre precis.
C'est donc avec tact et beaucoup de panique que je me rapproche d'elle, cette fille que j'avais en face de moi emmetait une aura de crainte. Je ne voyais pas son visage, cela m'apaisait dans ma tete. Je lui posait donc une question ainsi je lui parlait pour la premiere fois avec une voix tremblante:

Euh... ça va ? On ne t'as pas traumatisé avec Veiltion j'espère ? Sinon que fait tu là, tu es une nouvelle pensionnaire?

Alors que je venais de quitter mon lit et mes pensées, je me rendais vers la buanderie à nouveau. En effet je suis certes parfois étourdis mais jamais il ne m'est arrivé d'oublier quelque chose d'aussi important.

Quelle plaie, j'ai oublier mes affaires dans la machine. Sa craint! J'espère que cette chose humaine et toute petite sera partis.

Me voilà dans le couloir, j'entends déjà les roulements de tambours de la machine. C'est vraiment à ce demander ce qu'il y tourne. Quoi qu'il en soit je m'approche de plus en plus et sens déjà une présence dans cette buanderie. J'espère juste que mes affaires sont encore là. Sinon je sais pas ce que je vais faire. Il ne me reste pas beaucoup de temps avant d'arriver dans cette pièce. Je me dirige vers la porte, mes chaussures font un bruit sans pareil sur une petite flaque d'eau... un grincement. Même cette créature de la dernière fois aurait pue m'entendre, qu'elle ai le casque ou pas. Je me laisse vraiment aller.
Je pose ma main sur la poignée et entend un petit grincement à nouveau, cette fois ci pourtant je n'y suis pour rien. La porte s'ouvre dans un râle. Je regarde à l'intérieur de la pièce et remarque que la petite humaine est encore là. Elle était vraiment ébahis devant une machine à laver. De plus je venais de comprendre pourquoi un tel raffut était de lieu. Elle avait mis ses affaires dans la seul machine défectueuse... Mais il est quand même naturel d'enlever ces affaires quand une machine fait un bruit pareil. Peut être était elle simplement abrutie? Ou alors voulait-elle retrouver ses affaires ayant perdus deux tailles... Je décidai donc de lui faire savoir que j'étais là en lui enlevant son casque.

Eh t'es sourde ou quoi? Tu entend pas et ne vois pas que la machine est cassée? Pourtant c'est évident quand on voit la gueule qu'elle tire.

Je regardais en même temps que mes paroles si la machine dans la quelle j'avais mis mes affaires n'était pas ouverte. Par chance elle ne l'était pas. Je récupéra le précieux paquetage. Malchance, ce qui arrive rarement, mais qui arrive tout de même parfois, arriva. Une couverture sur trois était totalement rouge. Les autres l'était mais moins. J'ouvris le contenu de celle qui était le plus rouge et regardais ce qui pouvait avoir causé ce dégât important. Encore par malchance je laissa tomber le contenu de celle-ci. Des plaquettes de sang se retrouvèrent à terre, juste sous le nez de l'humaine...

Ce n'est pas ce que tu crois rassure toi...

Ces paroles sortirent de ma bouche sans que je n'ai voulu les dire mais le ton lui était tout a fait neutre, ce n'est pas la première fois que je fais cela dans une machine à laver. Sur les dix plaquettes qui se trouvaient à terre une été percé. Je la prise et la mise à la poubelle. Elle n'avait plus aucune valeur. Heureusement que je suis prévoyant et que les deux autres couvertures quant à elle ne sont pas tachées. Tout cela pour Korkulen, il est bizarre qu'il n'ai pas encore pris de poids avec le nombre de dose que je lui procure.

Pfff

Ah oui il est vrai que l'humaine est toujours là... comment a-t-elle réagis? J'en sais rien je l'ai pas regardé.

[HRP/ Adri ... t'es pas MJ ici >< t'as donc aucun droit de dire ce que ma perso fait ou non ou quelle action elle a accomplit. Aux dernières nouvelles :
"A partir de se moment là, l'humaine arrêta sa musique et rabattit le casque sur ses épaules"
Pas de casque comme tu le fait remarqué : "Je décidai donc de lui faire savoir que j'étais là en lui enlevant son casque."
De plus je n'ai Jamais dis que j'avais mis la machine en marche !!
"l'humaine commença à s'ôter le sac afin de l'ouvrir et de lentement soutirer ses affaires de celui-ci attendant que le vampire parte." et "replonger sur la problématique de son linge" ne veut faire aucun sous-entendu sur le fait que j'aurais pu mettre la machine en marche, de plus, j'pense que si la machine avait fait du bruit j'aurais eus le droit de faire réagir Ode en première, toi tu en profite pour dire qu'elle est surement abrutie à ne pas réagir. Mais qui peut réagir quand il n'y a pas de problème à la base ? Mon gars, réfléchis xp

Sinon bravo ^^ tes rp ont acquis une qualité au fur et à mesure et ont grandis aussi ^^ ça fait super plaisir de voir ces progrès Very Happy

Ita, c'est niquel Wink

ne change rien Razz

/HRP]

Depuis que l'autre vampire avait disparut l'atmosphère se faisait moins lourde, ce qui ne déplut pas à Ode, car même si il demeurait quelqu'un, ce garçon là n'avait pas assisté à la embarrassante lorsqu'elle s'était donnée en spectacle sans même le savoir. Dans ce silence qui c'était temporairement installé depuis le départ de Veilthion, un son reprit le dessus, ce son n'avait pas changé car sans les secondes précédentes l'enfant l'avait aussi entendu mais à un rythme plus accéléré. Ses légers claquements sur le carrelage donnait lieu à des vibrations qui étaient perçus par l'oreille de l'adolescente. Le jeune homme avait donc dut se rapprocher doucement, non sans hésitation si l'on se base sur la fréquence de celui-ci. Mais même si l'avancée semblée redoutée, elle s'accomplissait. Deux explications logiques assaillirent alors l'esprit de la rouquine : Soit l'être derrière elle était intéressé par quelque chose qui n'était pas loin de l'humaine ou bien l'étudiante était ... étudiée. ^^

C'est alors qu'une voit craintive se fit entendre comme pour valider la deuxième hypothèse.

"Euh... ça va ? On ne t'as pas traumatisé avec Veilthion j'espère ? Sinon que fait tu là, tu es une nouvelle pensionnaire ?"

Si Ode s'attendait à ça ! Il est vrai qu'en y réfléchissant il y avait de grandes probabilités pour qu'il pose en premier les questions seulement la jeune fille ne l'avait pas vraiment envisagé. Effectivement, si cette dernière ne s'était pas trop préoccupée à analyser l'instant présent en délaissant les indices qui étaient délivrés, l'adolescente aurait put prédire la suite des évènements. Mais il n'en avait rien été. Lentement elle se tourna alors vers le protagoniste et lui dédia un regard des plus suspects . En même temps, c'était un tout nouveau lycée et beaucoup allés se méprendre sur la fillette aux yeux gris-verts. Néanmoins dans son ancien établissement tout le monde évité de lui parler. La rumeur voudrait même qu'un jour, quelqu'un à ramassé l'un des livres qu'Ode avait fait tombé par négligence et que lorsqu'il voulu lui rapporter il lui tapota l'épaule gentiment et la réaction de l'enfant fut violente : elle lui avait décroché un directe du droit en plein dans la mâchoire. Mais le pire c'est que lorsque l'élève fut à terre, la rouquine aurait reprit subitement son livre et lui aurait jeté un furtif "bien fait" avant de s'éclipser.

Depuis, on la traitait de tout : anarchiste, hérétique, la saleté ... Et personne ne put apporter d'explication à cela, s'arrêtant sur l'idée définitive que l'adolescente était totalement barge. D'ailleurs elle n'avait pas d'amis, ceux qui n'avaient pas peur d'elle crachaient à ses pieds. C'était vraiment une sale vie mais pour des raisons inconnus l'étudiante se créait un rempart invisible et impénétrable autour d'elle pour se mettre à dos le monde entier. Aucun but, juste l'appuie de certains idéaux. Le regard mauvais, la fillette fixait la goule et s'exprima d'un ton froid et désapprobateur.

- Deux êtres aussi dignes soit-ils restent insignifiants dans le fond. Je détournerai donc ta phrase par une question : En quoi cela t'avancera-il de connaître mes réponses ?

Pourquoi subitement cet excès de cruauté ? Ode devenait-elle acariâtre au point d'éclater la tête de quelqu'un juste parce qu'il démontrait un petit intérêt pour elle ? Non, c'était le fait qu'il avait posé une question, à l'effet de la curiosité, comportement typique, l'étudiante perdait ses moyens en ce moment. Surtout face au désir de connaître les secrets des autres. Même si tel n'était pas le but de Korkulen, c'était le point de vue de la gamine. Puis la porte se réouvrit, par réflexe l'adolescente se retourna fasse à la machine comme si de rien et reprit son air de base : perplexe. C'est alors qu'un crissement retentit, aucune réaction, après tout le bruit reste chose commune en ces lieux non ? De toutes façons sans trop tarder un autre son retentit, tout aussi désagréable que le précédent. S'en était trop ! déjà que la rouquine était dans un état d'esprit agressif alors si en plus son environnement s'y prêtait. Sacré personnage caractériel n'est-ce pas ? ^^'

Seulement le second bruit émit ne venait d'autre part que de la machine dans la quelle la gamine venait tout juste de mettre son linge. Étant alors plus qu'agacée, elle qui venait de comprendre plus ou moins comment laver ses vêtements, venait à avoir des envies de meurtres à l'égard de la machine.

* Bordel mais c'est quoi cette boite en féraille géante qui grogne dès qu'on lui demande de faire ce pourquoi elle a été créée ?!
...

Bah, j'vois pas ce que j'ai fais de mal en plus ! ... Ça doit surement se passer comme ça au départ. Fiuuu c'est normal alors ...
'faut que je me décontracte ou dans mon élan je risque de rejeter sous n'importe quel prétexte la faute sur l'autre zigoto et lui refaire le portrait version Picasso ... et les surveillants cette années m'ont l'air moins commode que ce auxquelles j'avais à faire. Bon zen ... et vive la musique, vive l'échappatoire à ce boucan insupportable ! *

Souriant tout d'un coup Ode eut l'air si ravie : casque à nouveau sur les oreilles elle venait de remettre sa musique et pas au minimum. En effet, pour peu que Korkulen veuille y prêter attention il lui serait aisé d'entendre l'air de la chanson. Il s'agissait cette fois-ci de Requiem du fameux groupe Trivium. Les airs de guitares déjetées et la batterie déchaînée semblaient curieusement apaiser au mieux les pulsions criminelles de l'enfant. Remise à zéro de la mauvaise humeur, le visage épanouit. Et là, c'est le drame. Des mains sorties tout droits des enfers vinrent se poser sur le précieux de l'humaine qui se cru un instant comme plongée dans le coma. Quelqu'un avait touché son casque pour interrompre sa chanson ... Grave, très grave erreur.

Le visage se faisait alors dévoré peu à peu par le courroux qui bientôt allait prendre entièrement possession de son corps. D'ailleurs les pulsions qui commençaient à rebrousser chemins revinrent au grand galop et c'est en serrant les points que l'enfant se retourna lentement vers sa futur victime.

- Toi, tu vas morfler ... 'fallait pas faire ça Evil or Very Mad

Hors de contrôle l'adolescente fit quelques pas précipités pour agripper sauvagement par le col Veilthion. On aurait put croire alors à un tableau : la bête saisissant bestialement le noble. Elle était sur la pointe des pieds mais n'est en moins s'était bien agrippée pour ne lâcher prise en aucun cas.

* tu vas tâter de mon point mon gars ! tu m'en diras des nouvelles !! *

Après avoir attendu et entendu la reponse de Ode qui etait devant moi, je fut comme tetanisé et ne savait plus où me mettre. Car sa replique fut telle une fléche qui me serait tiré dans la tete(ça fait très mal ) :

Coma-Sama a écrit:: - Deux êtres aussi dignes soit-ils restent insignifiants dans le fond. Je détournerai donc ta phrase par une question : En quoi cela t'avancera-il de connaître mes réponses ?

(soupir)Je ne savais plus où me mettre, je voulais la mettre face à moi et lui mettre une claque pour apprendre le respect envers les ainés.Je decidais donc de lui repondre mais pas trop méchament quand meme, elle est nouvelle et aussi plutot fragile.C'est donc avec tact que je voulais lui repondre car je ne voulais pas d'ennemi dans le pensionnat, j'ai déjà été banni une fois je ne veux pas que cela se reproduise(soupir),je lui donc:
Euh... ne te braque pas et calme toi s'il te plait, je cherche juste à faire connaisance, cela fait longtemps que nous n'avons pas eu de nouveau ici.
je lancais à Veiltion une phrase pleine de fureur pensant que c'était sa faute si la fille etait dans un tel état de choc :
Tu pourrait faire attention quand meme !!! C'est pas souvent que l'on a du sang neuf, donc fait attention et va chercher à manger pour elle.
J'ajoutai aussi avec p encore plus de colère dans la voix :
Ah oui j'oubliais,(soupir) combien de fois je t'ais dit de ne pas cassé les capsules !!! Elles sont assez difficile à fabriquer et j'en ai besoin donc tu sais quoi faire(gros soupir). Ah oui j'oubliais à plus Ode, desolé de t'avoir connu dans de telle circonstance(en regardant Veiltion)
C'est sur cette phrase qu je l'ais laisse seuls tous les deux pour allez dans ma chambre écouter ma musique, seul reconfort lorsque je m'engraine avec mon maitre et ami .

Sans comprendre me voila avec une humaine agrippé au cou. Je ne comprend cette excès, je n'ai pourtant rien fait pour le mériter. Et dire que j'étais venu pour m'excuser de lui avoir peut être fais peur. Sur le coup c'est moi qui ai eu peur. Elle me pris vraiment par surprise et jamais un humain n'avait osé lever la main sur moi. Je me devais de réagir pourtant. Peut être fallait-il faire comme avec les chiens? Lui mettre une claque aurait à coup sûr arrangé mon affaire, mais je ne vais tout de même pas tuer une élève. Il fallait tout de m^me que je trouve un moyen de me débarrasser. Peut être que secouer énergiquement aurait arrangé quelque chose, au risque de voir l'humaine atterrir non pas sans délicatesses contre le mur.
Quelle plaie que celle de devoir ne pas réagir. Mais en attendant elle était vraiment agrippé à mon col. Ses cheveux roux en bataille, dus à la vitesse de sa réaction, elle était vraiment attendrissante. Mais que pensait-elle dire quand elle proféra ces paroles? Toi, tu vas morfler ... 'fallait pas faire ça Evil or Very Mad Peut importe mais il fallait tout de même que je tente une meilleur approche. Je décida donc d'engager la discussion.

Tu fais erreur. Je ne suis pas là pour venir me mesurer à toi.

Bien que cela ne me déplaise pas, si je voulais ne pas avoir de problème cette année, je devais ne pas accepter des accrochages pareils.

Je suis venu dans le but de me présenter en bonne et due forme. Mais pour ce faire il serait plus amiable de discuter sans s'étrangler non?

A présent il est question de voir la réaction de celle-ci. Le plus choquant pour elle serait peut être aussi le fait que lorsque je m'adresse à elle je n'ai aucun ton dans la voix. Aucune crainte n'est perceptible. Et Korkulen qui lui est partit. il faut que je le vois seul à seul, il m'inquiète. Je m'inquiète surtout pour le morale de mon ami

J’ai la peur au ventre. Voir tous ces étudiants déambuler dans les couloirs me met mal à aise. Mes joues ne peuvent s’empêcher de rougir, toujours cette grande timidité qui me joues des tours. Je tiens fermement le bout de ma valise en main et la fait rouler à mes côtés tout en baissant la tête et fixant le sol. Je ne veux pas croiser les regards de toutes ces personnes qui m’entourent. Hélas je sens ces regards se poser sur moi. Je ne peux m’empêcher d’accélérer la marche. J’espère qu’avec le temps cette sensation s’estompera. Je pense que cela mettra du temps car je viens à peine d’arriver dans ce pensionnat. L’architecture est très sympa mais les fréquentations m’on l’air moins agréables. Due à ma nature j’entends tous les chuchotis des adolescents.

- Tu as vu celle-là ?
- Elle est nouvelle.
- Pff, tu as vue la dégaine qu’elle a ?!
- Ridicule !

Les larmes me montent aux yeux. Malgré ma force physique dépassant les capacités humaines, mes sentiments prennent à chaque fois le dessus. C’est très handicapant pour moi. Je me mets à courir, cherchant à fuir ces regards et réflexions déplacées. Ces réactions peuvent paraître puériles, mais c’est ainsi que je suis… Je cours vers le couloir sombre que j’aperçu il y quelque instants plus tôt. Il n’y à personne. Je pousse un long soupir de soulagement et essuie la larme qui roula sur ma joue droite. Je profite de ce moment seule pour ouvrir ma valise et vérifier l’état de mes affaires. Hier soir, mon maître (voir mon histoire) et moi partions en embuscade de notre résidence. J’eu à peine le temps de rassembler quelque habits et affaires de toilette, c’est donc pour cela que je veux m’assurer de l’état de ces derniers. J’ouvre ma valise et constate que mes habits sont très mal pliés et que certains d’eux sont bons pour partir en machine. Je n’ai eu gère le temps de les laver les jours précédent. Nous étions très chamboulés. Je referme ma valise de cuir et décide donc d’aller laver mes affaires. Je déteste avoir des habits sales avec moi, je trouve cela très malpropre. J’aperçois au fond de ce couloir une porte en bois rustique. Je m’approche de celle-ci et remarque une pancarte indiquant « sous sol ». J’en conclu donc que la buanderie se situe là-bas.

J’ouvre cette porte qui émet un grincement ignoble, c’est bien la grande caractéristique des vielles portes. Un escalier se trouve face à moi. J’active l’interrupteur de la lumière et ferme la porte derrière moi. Pour éviter de faire un bruit monstre avec ma valise de décide de la soulever pour descendre les marches. En avançant, j’entends des sons bizarres. On dirait des voix. Malgré cela, je continue ma descente. En m’approchant de la porte au pied de l’escalier, je reconnais une voix d’homme. Je n’ose aller plus loin. Que se passe-t-il derrière cette porte ? Je n’en ai aucune idée. Je ne dois pas écouter ce qui s’y passe car ceci est très impoli. La valise est très imposante. Je n’ose guère la poser de peur d’alerter qui que ce soit.

Je prends mon courage à deux mains et pousse la porte. J’aperçois deux personnes, un jeune homme et une demoiselle collés l’un à l’autre. La jeune fille est sur la pointe des pieds accrochée au col de la chemise du jeune homme. C’est une petite rouquine assez mignonne portant un casque sur ses épaules. Sa chevelure est en pagaille. Le jeune homme est plus grand, châtain, fixant la jeune fille droit dans les yeux. Cette dernière à l’air très énervée. Il s’agit peut être d’une querelle amoureuse.

Perdant toutes réactions dans mon bras, dû à la vision de cette scène, la valise tombe lâchement à terre, s’ouvre pour laisser toutes mes affaires s’échapper. Etant effrayé par mon acte, je ne peux m’empêcher de sursauter et je pousser un cri. Je me sens très mal à l’aise et rougie de plus belle.

- Oh, pardon ! Excusez-moi ! Je ne voulais pas… Veuillez m’excuser !!!

Dis-je rouge les mains sur ma bouche montrant ma gêne. Je tourne mon regard vers mes affaires éparpillées partout au sol et constate que mes sous-vêtements sont très voyant.

- KYAH !

Hurlais-je. Je suis rouge de honte. Je n’ai jamais autant rougi de toute ma longue vie. Je me jette sur mes affaires, commençant à les rassembler. Je me sens si confuse.

- Pardonnez-moi ! Vraiment désolée !!!

J’ai l’impression que le monde s’écroule autour de moi. Les larmes me montent aux yeux, une fois de plus. Je suis si gênée de les déranger. Qu’est ce que je peux être maladroite ! La preuve qu’il me reste encore des aptitudes que j’avais étant humaine. Que vont-ils penser de moi… Je suis tellement nulle…

Fermement accrochée au col du vampire, Ode bouillait à en perdre tous ses sens, d'ailleurs c'était pour cette raison que la vue du linge rouge ne l'intrigua pas, c'est aussi pour cela que les paroles de Veilthion ne parvinrent même pas à son oreille tellement celle-ci était obstruée par ses pensées, si si, je vous assure, l'enfant s'entendait penser et rien d'autre en cette seconde. Ou plutôt elle ressentait l'appel du corps qui lui donnait cette force, cette démangeaison de faire manger l'un de ses points à l'étudiant qu'elle tenait entre ses mains. Grognant presque, la môme vit Korkulen s'en allé et entendit vaguement ses propos, toutes fois elle n'y prêta pas plus gare que ça. Elle avait juste cru comprendre qu'il reprochait à l'être de la nuit d'avoir mis en rage la rouquine.

Curieux, la jeune fille baissa alors un instant sa garde et posa ses yeux sur la goule qui disparut dans l'escalier. Décidément, il avait le don pour l'amuser, il faut dire que même si la petite boule de nerf humaine mettait un masque avec les autres personnes, celle-ci se familiarisait plus ou moins avec ses "victimes" sans même que ces dernières en sache un traitre mot. Toutes fois l'instant ne dura qu'une seconde tout au plus et très vite ses yeux se reramplirent à nouveau de rage et c'est à ce moment là que Veilthion prit parole.

"Tu fais erreur. Je ne suis pas là pour venir me mesurer à toi."

Elle s'en fichait, il faut dire que pour cela Ode prenait ses aises et se gardait bien de demander l'autorisation à sa proie si cette dernière voulait ou pas un rapport de force. Baissant la tête, sa frange couvrit à présent son regard haineux pour laisser place à une émotion de dégout mélangé à cette même envie de dégainer son point.

- tsss encore un peace & Love ? ... décidément, tu me répugnes.

L'enfant aimait le combat d'une certaine manière puisqu'elle y a été plus ou moins confrontée durant son jeune âge, seulement elle n'a acquit aucune technique réelle. Et pour elle, fuir la bagarre équivalait à vouloir la paix et donc à être un hippy. Or, elle ne peut pas s'encadrer ces gens là pour des raisons qu'elle vous dira d'elle même si un jour vous avez le courage de lui demander ^^'. Chassant ses mèches rousses d'un vif coup de tête la couleur des yeux gris-bleus de la jeune fille ressortit spectaculairement. Seule la colère avait le don de leurs donner cet aspect là. C'était une réaction inexpliquée, l'une de ses caractéristiques.

"Je suis venu dans le but de me présenter en bonne et due forme. Mais pour ce faire il serait plus amiable de discuter sans s'étrangler non? "

A l'entente de ces dernières paroles l'adolescente relâcha un peu sa prise se remettant une seconde en question puis se rallia bien rapidement à l'idée que c'était encore une idée à la hippy, ce qui la fit resserrer sa prise avec une pression supérieur à l'ancienne. Il avait dit ça sur un ton trop stone, trop ... tranquille. Ça coinçait puisque dans un certain sens ça collait avec la mentalité de ces fumeurs de paye XD. Devant ce constat Ode serrait des dents en gardant les yeux rivés sur ceux du vampire. Elle mordrait presque. Quand tout à coup un bruit déstabilisa l'étudiante. Ça venait du couloir... serait-ce Korkulen qui était resté pour les épier ? Osant un œil curieux, l'enfant jeta un regard en direction de l'entrée et y vit une jeune fille à l'air adorable qui, affolée, rangeait ses affaires étalées au sol. Visiblement, elle se relevait d'une chute.

"- Oh, pardon ! Excusez-moi ! Je ne voulais pas… Veuillez m’excuser !!!"

Aussitôt Ode lâcha alors prise en repoussant d'un petit mouvement Veilthion en signe de dernière provocation. Puis elle se tourna vers la nouvelle arrivante.

- Un coup de main peut-ê ...

Quelque chose interpela la demoiselle Varg, les rougeurs de Dania ? Non ... son regard, l'arriviste semblait génée oui mais prêtait à la fois un regard désolée qui semblait vouloir se soustraire comme si elle dérangeait, comme si elle les avaient surpris tous les deux . . . La rouquine écarquilla les yeux et en resta bouche baie. Elle regarda alors Veilthion consternée semblant vouloir lui dire "vasy toi, explique lui !!" car si c'était la gamine qui expliquait, bonjour les dégâts ^^' si elle avait un point faible, c'était bien celui de s'expliquer. Puis son regard se réorienta vers l'étudiante de seconde année et au sol elle trouva parmi les affaires des sous-vêtements. Tout s'expliquait, cette envie de disparaitre ... l'enfant abandonna l'idée de figurer en tant que couple aux yeux de Dania et se sentit subitement moins tendue. Un quiproquo qui court, ça peut aller loin ^^'.

Le problème résolu, Ode se recula d'un pas pour prendre appuie sur une machine qui ma fois gigotait un peu trop. Il s'agissait dde l'appareil cassé dans lequel elle avait mit ses affaires, le bruit désagréable c'était stoppé toutes fois cette dernière tremblait comme pas permis. Agacée l'enfant lui donna un violent coup et la machine se calma.

Je ne savais pas où me mettre, entre sortir de ce quiproquo et essayer de calmer la jeune rouquine. Lorsque celle-ci lâcha enfin prise, je restais sans voix. Pourquoi avait-elle lâché prise si subitement? Je détournais mon regard des yeux profond de l'humaine pour voir dans la même direction qu'elle. Alors que je que je m'apprêtais à tourner la tête, je senti avec une fraicheur nouvelle un présence, qui plus est celle-ci était troublé. Je compris pourquoi une fois que j'avais entièrement tourné les yeux. Une jeune fille aussi jeune que je le suis réellement venait d'apparaitre et sans discrétion avait renversé sa valise pleine de sous-vêtements. Du moins cela fut la première vision que j'eus du contenu de la valise. Lorsque je vis la personne qui l'avait faite tomber je me doutais bien que celle-ci serait gêné mais pas à un tel point. Lorsque l'humaine s'avança alors vers elle, je pensais alors à une sorte de solidarité féminine. Peut être l'avait-elle vécu elle aussi mais lorsque je vis qu'elle se ravisais, je dis cela mais peut être que je me trompe... Il ne me semblais pas qu'elles aient parler durant ce laps de temps ou la jeune humaine et la jeune vampire étaient toutes les deux à terre à ramasser ces vêtements. Le temps était venu pour moi je ramassé aussi mes affaires, ce que je fis. Je me tournais donc vers la machine a laver et pris mes serviettes.

Quelle plaie de devoir faire cela ici, vivement que le labo soit remis à neuf...

Sur mes paroles je me détournais de Ode mais il fallait tout de même essayer de ne pas envenimer nos futures relations. Après tout, il en va de l'entente de chambrée aussi. Je pris l'initiative donc de lui adresser un franc sourire mais pas très forcé non plus. Je pensais vivement à passer une bonne année au sein même de la populace cette année, il fallait bien faire un petit peu de sacrifice. Mais faire sacrifice de sa personne cela n'arrivait que fort peu de ma part. Après mures réflexions j'engageai l'annonce:

Peut être que tu n'as pas une bonne idée de moi mais il en va pour nous tous de mieux nous entendre.

Je tournais les talons et me dirigeais vers la sortie avec mes serviettes sous le bras. Un pas vers une libération certaines car la pression qu'exercé cette humaine était vraiment à vous donner mal au crane. Alors que je passais devant la jeune vampire, j'en profitais pour lui susurrer quelque mots dans l'oreille. Rien de bien méchant mais je pensais surtout me présenter. Ce que je fis. L'effet ne serait que trop bon, je me penchais vers elle et lui tira un pan de cheveux doucement derrière l'oreille. Je lui dis ces quelques mots avec une voix tout à fait simple mais avec tendresse tout de même:

Bienvenue à toi chère amie. Mes espoirs est que cette année te sois profitable sur tout les points...

Je remis les cheveux à leurs places délicatement et fis une légère révérence à l'attention des jeunes filles. Deux rencontres pour le moins surprenantes mais toutes les deux avaient des chances d'arriver sur le palmarès de mes amis.

Un dernier conseil tout de même, a l'attention de la jeune demoiselle dont je ne connais pas encore le nom. La prochaine fois essayons de bien nous présenter comme il se doit . Et prions pour que ta maladresse ne soit que passagère. Wink

Quelle honte ! Si je pourrai me téléporter je le ferai sans hésiter ! J’en ai les larmes aux yeux. C’est si humiliant… Et évidement on voit quasiment le trois quart de mes sous-vêtements ! Quelle idée de le mes mettre en dernier dans la valise. Aller Dania positive, à la base cela n’aurait jamais dû arriver… Et pourtant C’EST arrivé… Moi qui voulais être la plus discrète du pensionnat c’est loupé… En plus face à deux jeunes gens qui étaient en pleine discussion, sérieuse à première vue. J’espère qu’ils ne feront pas circuler de potins. Bon, aller Dania ressaisis toi, si Alrod te voyait il te rirait au nez ! Rassemble tes affaires et fais tourner une machine comme prévu comme si ne rien n’était !

Je commence alors à rassembler mes affaires faisant en sorte que mes cheveux cachent la totalité de mon visage rouge de honte. Je sens une présence s’approcher de moi.

- Un coup de main peut-ê ..

Dit une jolie voix de jeune femme. Je relève vite les yeux et aperçois que c’est la petite rouquine rencontrée de façon brusque précédemment. Je suis ébahie de la voir s’accroupir à mes côtés et commencer à rassembler mes affaires. J’entendis le vampire murmurer de phrase que je ne compris guère vu que je suis concentrée sur mes affaires. J’exquis un petit sourire à la jeune fille retenant mes larmes de couler. Mes efforts, aussi forts soient-ils, ne furent hélas pas assez et une larme roule sur ma joue. Je suis vraiment puérile de réagir ainsi…

Le jeune homme, après avoir rassemblé ses affaires, s’approche de la petite rouquine.

- Peut être que tu n'as pas une bonne idée de moi mais il en va pour nous tous de mieux nous entendre.

Je ne compris pas ces paroles. Mais à première vue, ils ne connaissent pas tant que ça. Enfin bon, ce ne sont pas mes affaires. Je ferais mieux de mettre mon dernier habit dans la valise.

L’adolescente se relève et se retire vers une machine en marche qui fait un bruit monstre.

- Merci beaucoup !

Lui dis-je espérant qu’elle m’ait entendue. Je commence à boucler ma valise. Je sens une main attraper une mèche de mes cheveux ce qui m’effraie pourtant, je ne bouge guère, je me raidis. C’est la main du vampire qui se glisse dans ma mèche et commence à la retirer délicatement de mon oreille. Je regarde droit devant moi, pétrifiée, ne sachant ce qu’il compte faire. L’inconnu se penche lentement vers moi.

- Bienvenue à toi chère amie. Mes espoirs est que cette année te sois profitable sur tout les points..

Murmura-t-il d’une voix pleine de tendresse. Mon cœur se serre. Il a une voix égale à celle des vampires, ce qui me fascine toujours autant, même si moi-même j’en suis un. Je n’ose dire mot. Il remet ma mèche en place tout aussi délicatement qu’en me la retirant. Il recule. Je relève doucement la tête, espérant apercevoir mes deux premières rencontres. La jeune fille s’appuie contre la machine bruyante et le jeune vampire nous fait une révérence d’une grâce magnifique. Ce geste me rappelle celui d’Alrod, mon maître, le jour où je l’ai rencontré pour la première fois au pas de la porte de mon logis d’ancienne humaine. Il détourne son regard vers moi. Je remarque que ses yeux sont d’un vert magnifique.

- Un dernier conseil tout de même, a l'attention de la jeune demoiselle dont je ne connais pas encore le nom. La prochaine fois essayons de bien nous présenter comme il se doit . Et prions pour que ta maladresse ne soit que passagère. Wink

Je ne peux m’empêcher de rougir à nouveau. Aucun mot n’arrive à sortir de ma bouche. N’osant affronter son regard plus longtemps, je baisse les yeux à nouveau et fixe le sol. L’inconnu se retire.

Je respire un bon coup et me relève. J’essuie l’unique larme qui dépassa la barrière de mes yeux pour rouler sur ma joue.

La rouquine donne un coup de pied dans la machine. Je m’effraie à nouveau et pousse un léger cri. Décidément, ces péripéties m’ont bien affaiblie psychologiquement. Depuis le violent coup de pied de la demoiselle, la machine cessa son bruit immonde pour ronronner à nouveau comme ces voisines. Je ramasse ma valise et la pose sur la première machine libre. Je souffle un long soupir de soulagement. Avant de rouvrir mon bagage, je tourne mon regard vers la jeune fille qui elle fixe encore la machine. La moindre des politesses serait de m’excuser à nouveau et, bien sur de me présenter. J’abandonne alors mes affaires et m’avance d’un pas hésitant vers la jeune demoiselle. Je n’ose avancer plus de deux pas. Je place mes mains dans le dos et fait une révérence des plus sérieuse à l’élève.

- Merci beaucoup mademoiselle pour votre aide. Encore pardon de ce chamboulement. Je me nomme Dania Ulrich. Enchantée !

Je n’ose lever mon regard vers elle. Je préfère attendre une réaction avant de me relever. Mes joues sont encore rouges, maintenant signification de timidité. Je n’ai pas l’habitude d’aborder des personnes dans ces conditions là. En plus dans une buanderie, quel endroit inhabituel pour des rencontres. Quelle sera sa réaction ? M’accepteras-t-elle ? Où au contraire m’ignorera-t-elle ? Oula ! Faut que je me calme. Je me mets carrément à psychoter pour ces choses-là. J’espère que je pourrais un jour me présenter à ces personnes sous d’autres formes…

Quant Ode aidait Dania à ramasser ses affaires, le vampire en avait profité pour récupérer ses sérviettes qui avaient logées précédemment dans l'une des machines à laver. L'enfant n'y avait prêté gare soucieuse du quiproquo mais entendit toutes fois ce dernier prendre la parole.

"Quelle plaie de devoir faire cela ici, vivement que le labo soit remis à neuf..."

* Grrr 'faut encore qu'il se la ramène celui-là ... bah c'est normal, c'est un hippie après tout. *

"Peut être que tu n'as pas une bonne idée de moi mais il en va pour nous tous de mieux nous entendre."

Que voulait-il dire par là ? "il en va pour nous tous de mieux nous entendre" La jeune fille interloquée accorda alors rapide coup d'œil suspicieux à son interlocuteur green peace (humour hein ). Mais bon, l'heure n'était plus aux questions, la gamine prit à la légère ses paroles et ne lui céda pas même un regard en signe d'indifférence, comme si elle se mettait à l'ignorer. De toutes façons, il en était mieux ainsi. Terminant de remettre un peu d'ordre dans les affaires de l'arriviste, l'adolescente se redressa et put alors assister à une scène tout à fait hors norme. Veilthion s'était approché sans que la gosse n'eut entendu le moindre bruit et c'est avec une infinie délicatesse surmonté d'une adresse impressionnante que celui-ci fit glisser une des mèches de cheveux de la dit vampire. On ne pouvait pas dire que la situation se prêtait à être anormale mais la splendeur de l'acte était à couper le souffle, il glissa quelque mots à son oreille, pour peut il les lui susurrait.

Toute la grâce dont l'être de la nuit faisait preuve, l'étudiante ne s'en apercevait que maintenant, comme si au contacte de Dania il avait prit en splendeur. Était-ce cela ou bien le fruit de la colère qui s'apaisait faisait voir à la fillette Veilthion sous un autre jour ? Ça, on ne le saura jamais. Peut-être même que c'était Dania elle même qui lui donnait cette magnificence, elle qui semblait tellement fragile à en verser quelques larmes, elle ne manquait pas de somptuosité, bien au contraire, ses attraits lui donnaient un charme certain qui aurait conquis le plus têtu des hommes. Tous deux étaient tellement ... éblouissants. La môme en soupira de satisfaction, elle se serait cru comme dans un film ou de superbes acteurs mettaient en scène une rencontre anodine qui pourtant allait marquer un tournant dans leur histoire.

Non, c'était encore mieux qu'à la télé. Ode en resta conquise. Veilthion conclu en remettent la mèche à sa place originelle pour finir par disparaitre dans l'escalier rude qui montait. Après quoi Dania choisit de s'approcher de l'enfant en abandonnant ses affaires puis lui fit une révérences des plus respectables.

- Merci beaucoup mademoiselle pour votre aide. Encore pardon de ce chamboulement. Je me nomme Dania Ulrich. Enchantée !

Se retournant aussitôt vers l'être vampirique, la jeune fille aperçut les joues rouges de cette dernière. Elle était des plus timides visiblement, la gamine s'en voyait touchée seulement, son sale caractère ne la lâcha pas pour autant. Du moins, pour la gosse, ce qu'elle allait faire n'était pas un manque de savoir vivre mais plutôt, un premier signe d'amitié qu'elle engagea. Relevant la tête de Dania en prenant garde de ne pas brusquer la buveuse de sang, la gosse s'approcha du visage de celle-ci pour lui déposer une bise sur chaque joue, puis elle la regarda et fit un petit sourire et dit d'un ton chaleureux :

- D'où je viens, c'est comme ça qu'on se dit bonjour ^^

A quand remontait son dernier sourire ? la rouquine ne s'en souvenait même plus, Dania avait vraiment sut l'approcher sans même que la môme put deviner ce qui l'attendrissait chez l'étudiante de seconde année. Comment allait réagir Dania face à la réaction d'Ode ? Beaucoup de japonais ne supportaient pas ce genre de scène, etait-ce le cas de la jeune fille en face d'elle ? C'est alors que la sonnerie retenti. Son strident tant redouté en début d'heure et si convoité en fin de journée. Durant quelques secondes la gamine esquissa donc une grimasse en dévisageant le haut parleur présent dans le coin de la buanderie puis une fois le calme revenu, l'adolescente regarda à nouveau la vampire et lui dit sur un ton amical :

- On va en cours ensemble ? Smile

Je sens que l’humaine me regarde, je n’ose relever les yeux vers elle. Je pense avoir fait une présentation potable. J’espère que j’ai été assez polie. La rouquine s’approche de moi. Je sens la chaleur de sa main s’approcher de moi. Elle posa son index sur mon menton. Je sens que son corps est brûlant. Le sang bat fort dans son doigt. Un humain n’aurait jamais sentit cela, mais dû à ma nature, je sens chaque pulsation de son cœur parcourir toute ses veines. Elle à l’air d’avoir un sang regorgeant de vitamines. Il m’a l’air alléchant. Mais jamais je ne dois tenter quoi que ce soit face à un humain, surtout pas dans ce pensionnat. A partir de maintenant j’ai des plaquettes de sang. Avant que je n’arrive ici, mon maître tuait les humains à ma place, afin de récolté le sang qu’il m’apportait toujours soigneusement dans un magnifique verre à vin. C’était un choix pour moi, de ne tuer personne. Alrod ne me forçait point. Au contraire, il comprenait parfaitement le fait que je ne suis pas devenue vampire par choix mais qu’il m’ait forcée donc il jugea bon de me laisser quelque choix dont celui-ci, de ne tuer qui que ce soit.

J’en reviens à l’acte de la jeune rouquine. Son geste m’étonna car précédemment elle était d’une colère bouillonnante avec le vampire et là elle est d’une douceur semblable à une plume sur la peau. Sa délicatesse est si fine que j’en conclu qu’elle ait peur. Peur de casser quelque chose on dirait.

Elle relève mon visage. Je ne montre aucun refus et laisse faire. J’aperçois enfin nettement son visage. Je remarque ses jolis yeux bleus, ils me rappellent ceux de ma chère mère. Son expression faciale est tout à fait différente que celle des instants précédents. Ses traits de visage sont maintenant détendus. Je remarque un petit sourire sur ses lèvres. Elle approche son visage du mien puis me fait délicatement une bise sur chacune de mes joues (si je me souviens bien cette façon de dire bonjour est française, je lui demanderai à l’occasion si nous continuons à communiquer ultérieurement). Ses joues sont tout aussi chaudes que ses mains. Elle recule son visage et me regarde à nouveau. Cette fois ci je remarque un sourire encore plus chaleureux que le petit précédent.

« - D'où je viens, c'est comme ça qu'on se dit bonjour ^^ »

Dit-elle d’un ton vraiment chaleureux. Je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire.

La sonnerie retentit. Quel son désagréable ! Je n’ai plus l’habitude des sonneries scolaires. La dernière que j’ai entendue était celle de mon lycée d’humaine, par la suite c’est Alrod qui se chargea de mon éducation. La jeune fille regarde le haut parleur en faisant une belle grimace de mécontentement. Elle détourne son regard pour me regarder à nouveau, souriante.

« - On va en cours ensemble ? Smile

»

Je n’en crois pas mes oreilles. Elle me propose de l’accompagner au cours. Moi qui pensais passer mes trois années dans la solitude. Une vague de joie monte en moi tellement je suis heureuse qu’une personne soit sympathique avec moi. Je lui fais mon plus sourire sans que je ne m’en suis donnée l’ordre, décidément mes sentiments sont plus fort que mon mental une fois de plus. Je me relève.

- Avec joie ! Je me dépêche de lancer une machine et nous y allons.

Je ne cesse de sourire. Il y a peu, je redoutais ce futur cours et maintenant je l’attends avec impatience, mais toujours avec cette crainte des futurs camarades de classe. Je verrais bien au moment venu. Ça ne rime à rien de stresser.
Je me hâte de mettre mes habits dans la machine et de la lancer. Je reviendrai chercher mes affaires à la fin des cours. Je me retourne vers la demoiselle.

- Nous pouvons y aller ^^

La joie se lit probablement sur mon visage. J'espère que je ne choque pas ma nouvelle connaissance. Il est vrai que je suis très lunatique. J'espère que nous ferons plus ample connaissance...

[ hrp : Je pense que ce rp est clos. Nous pouvons le fermer si vous êtes d’accord. Merci à vous ^^ ! Ce premier rp pour moi était génial ^^]