Anciens Laboratoires

Ces lieux sont condamnés, d'ailleurs pour en trouver l'entrée il faut chercher. Seul les élèves présents depuis la créations du pensionnats sont au courant que ces anciens labo - autrefois utilisés puis maintenant abandonnés - existent. Il vous est donc impossible de pénétrer dans cet endroit par hasard.

Ce droit n'est accorder qu'à Veilthion pour le moment. Si toutes fois tel est votre souhait alors veuillez demander à ce cher membre de daigner à vous y guider.

Description :

Après avoir trouvé la porte des anciens labo mis en place, un écriteau un peu penché annonce la couleur

Les Anciens Laboratoires interdit à présent au public sont assez poussiéreux mais quelques tubes sont restés intactes. Des poudres faisant corps avec le verre dans lequel elles sont contenues subsistent et ne peuvent pour la plupart plus retourner à l'état liquide. Toutes fois, en cherchant bien il est possible de trouver des camisoles de force ensanglantées car si le labo a fermé ses portes ce n'est pas pour rien. Le pensionnat à décidé d'enterrer cette partie de son histoire, l'histoire de quelques adolescents qui n'étudiaient pas que les cours.

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C'était une nuit bien ardue que l'humaine venait de passer; trop fatiguée après s'être avalée la bière qui ne lui était pas non plus venu en aide, Ode s'était écroulée sur les escaliers du hall et ayant bougée dans son sommeil, cette dernière avait à peine voulu se mettre sur le dos qu'elle tomba dans les hautes herbes qui bordaient l'entrée. Grossièrement camouflée, les quelques rares surveillants pressés n'avait aperçut ce corps inerte qui pourtant tremblait légèrement. La sonnerie retenti alors et c'est un bruit semblable à un marteau-piqueur qui raisonna dans le cerveau de la jeune fille. Grognant de fatigue, cette dernière n'avait pas sursauté comme pour réagir, mais au-contraire, elle paraissait toujours autant dans les vapes. Se levant donc à contre cœur, la rouquine prit compte de la situation et se redressa mécaniquement en marchant vers son dortoir.

- Dodo ...

Tel un zombi, elle arpentait les couloirs, longeant prudemment les murs au cas où il lui venait à perdre temporairement l'équilibre. Les couloirs étaient quasiment vident, c'était la sonnerie de réveil général ou de cours ? Comment le savoir ... la gamine s'était trop longtemps 'déconnectée' de la vie d'une pensionnaire. Puis, lui vinrent des voix, pas forcément reconnaissables, mais un cri attira son attention (en même temps, il n'y avait pas foule). Quelqu'un semblait se plaindre. Gardant un pas silencieux, Ode s'approcha doucement de la scène, restant toute fois cachée par le mur. Osant aventurer un court instant une tête, l'enfant se rendit compte qu'elle avait alors reprit tous ses esprits et réflexes en ce bref délais. Là Veilthion prit parole ! C'est sûr ! Même sans le voir l'adolescente pouvait le certifier. Elle l'avait identifié comme ennemi numéro 1 à ce jour. Il l'insupportait, lui et son stoïcisme légendaire ... Seulement, cette haine débattait d'un constat que peu à peu l'étudiante avait analysé. Un jour, c'est sûr, il fallait qu'elle se prouve qu'elle est meilleure que lui !

Bien, revenons en tout de même à nos deux arrivistes. Veil' tend une pochette rouge pleine de ... DE SANG ?!! Alors Korkulen était malade ? Ode inconsciemment glissa une main dans sa poche et serra ses pullules marrons enfermées dans un récipient de plastique. Elle pouvait comprendre ce besoin vital de prendre un retardataire à la douleur. Mais tout de même, une poche de sang ?! Comment allait-il lui injecter ? Se raffalant contre le mur, son cœur se mit à battre plus fort. En effet cette anecdote lui rappelait ces douloureuses journées de départ, durant lesquelles la jeune fille refusait ce traitement car sa maladie était inconnue et donc incurable. Elle avait hérité d'un mixe de plusieurs contaminations qui trainaient dans sa famille, mais ça, c'est une autre histoire.

Les devinant s'éloigner par le bruit de leur pas, Ode se précipita alors, mais toujours dans la plus grande discrétion, en leur direction. Elle prit alors un étrange chemin qu'elle serait incapable de refaire seule et les vit devant une porte. Au dessus de celle-ci était présent une vielle planche "Laboratoire". Hum, étrange. Toujours tapis dans l'hombre, elle ne bougeait plus et attendait la suite des évènements. Décidément, sa curiosité l'avait emmené bien loin ce coup-ci.

Je cherchais les clés du laboratoire dans ma poche, personne ne devait tomber par hasard sur ce lieu, et encore moi pouvoir y entrer. c'est pourquoi il n'y avait que deux clés pour cet endroit: une que je tenais en permanence sur moi et une que le directeur gardait. Il savait ce que l'on faisait dans ces lieux, et c'est lui qui avait surement décidé de les fermer. Quoi qu'il en soit me voilà avec un quasi cadavre sur les bras et une humaine qui nous suit sans ce rendre compte de ce qu'elle faisait. Quoi qu'elle puisse attendre de notre position elle n'en restait pas moins une cible potentielle. J'entrepris le mouvement de mettre la clé dans sa serrure. Je me tenais par mesure de sécurité en arrière de la porte, le verrou était encore neuf. La porte s'entrebâilla et j'entrais avec Korkulen sur l'épaule. Je refermais doucement la porte pour ne pas activer la nouvelle alarme installée. J'allumai la lumière et la pièce ne tarda pas à être entièrement éclairée. L'établi en porcelaine, la même porcelaine que les salles de chimies; les placards de couleurs kaki foncé et les chaises ainsi que toutes les fioles et bouteilles qui trainaient sur les étagères, tous ceci sentait le neuf.
Je déposai mon ami sur un des fauteuils qui se trouvaient dans la pièce, on pouvait les voir comme des fauteuils que l'on peut trouver dans les cabinets dentaires. une chambre un peu lugubre tout de même avec ces néons au plafond.

Korkulen ça va mieux?

Je déteste parler ainsi de cette manière si familière.

Quand tu auras repris tes esprits tu pourrais ouvrir la porte prudemment? Une jeune fillette s'est invité sans le savoir. Elle ne va surement pas tarder qui sait?

Je me rendis dans la deuxième partie partie de la chambre souterraine, dans cette pièce se trouvait une chambre opératoire flambant neuve. Des nouveaux ustensiles étaient mis là sur la table amovible. Je pouvais enfin reprendre des expériences sans craintes de contaminer qui que se soit.

Spoiler:

Mon corps se revoltait. Ce manque de sang de vampire pouvait m'être fatal il falait agir vite. Avant d'être totalement dans les vappes, je vis que Veiltion me prenais sur son epaule, un geste de compassion si rare venant de lui, s'inquieterait-il de ma vie ?
Egalement, je sentis une presence, d'un genre humain. Serait ce Ode qui viendrait fourrer son nez dans un endroit qui serait mortel pour elle ? Je ne connaissais pas les nouveaux locaux mit à notre service pour nos experiences, il faut dire la verité, c'est Veiltion qui pratique les experiences et moi qui "joue" le cobaye, soupir.
Je perdit connaissance, après un certain temps j'entendit une voie qui me disait:

Citation :

Korkulen ça va mieux?

Cela me surprenais car cette homme qui m'a mit dans la situation dans laquelle je me trouvais ne s'était jamais inquiété une seule fois de ma santé. Je fut ensuite deposé par cette personne dans un fauteil, la salle était mieux qu'avant mais pas à mon gout il manquait de rouge.

Citation :

Quand tu auras repris tes esprits tu pourrais ouvrir la porte prudemment? Une jeune fillette s'est invité sans le savoir. Elle ne va surement pas tarder qui sait?

Veiltion ne se rendait pas compte de ma situation, j'était en manque totale d'énergie telle quelle soit. Je pouvais à peine cligner des yeux, non sans exagerer j'était vraiment faible, très faible soupir.
Cette fillette devait être Ode à coup sur, je pense que je vais faire un effort, car le simple de pouvoir faire des experiences sur cette gamine me donnais de la force.

- Soupir, d'accord mais... aie, on pourra faire des tests sur elle ?
Je marquais une pause à cause de la douleur, puis je repris:

-Et soigne moi vite c'est plus important que cette gamine tarée, soupir.

Citation :: - Soupir, d'accord mais... aie, on pourra faire des tests sur elle ?

Des tests sur une humaine n'étaient pas encore envisageable. Le procédé devait être suit à la lettre: d'abord les souris puis les chats et enfin les humains.

Je ne pense pas que nous l'utiliserons dès maintenant mais nous pourrons lui effacer la mémoire sans problèmes.

Je proclamais ces paroles assez hautes pour que Korkulen m'entende. J'étais dans la salle d'opération à vérifier si tout était là: scalpels, bistouris, écarteurs... Rien ne manquait par chance.

Si tu es trop faible pour te lever tu n'as qu'a regarder sous le fauteuil. j'y ai mis une flasque si tu veux, il y à, à l'nterieur un peu de sang encore. Mais il n'est pas frais, je te préviens. j'ai eventullement préparé cette flasque pour ce genre de problèmes. Mais rassure toi le sang ne date que d'hier soir. Il n'a pas encore perdu son gout ni sa forme.

Je remettait en place les instruments et me dirigeais vers le laboratoire à présent. Korkulen mon ami, si tu savais ce à quoi je pense.

Agrippée à la parois gelée et poussiéreuse du béton armé qui faisait office de mur de l'environnement externe, Ode en expira un frisson. Cet endroit si sombre et froid ... et elle qui était toute seule , à l'extérieur dans l'attente de trouver des réponses. Des réponses ? tiens donc ... mais à quelles questions déjà ? Arf, l'enfant se rendit compte qu'elle se faisait toute une histoire d'un rien. C'est vrai, dans un même contexte avec d'autres acteur la gamine se foutrait royalement de ce que pouvait faire une pochette de sang dans les mains d'étudiants, mais là, il s'agissait de Veilthion et de Korkulen. Veilthion surtout. Il avait sut susciter chez elle une haine débordante et incontrôlable. Mais pourquoi tant la rouquine avait confectionné tant d'animosité envers ce jeune homme ... sans doute parce que ... parce qu'il ... arf, c'était encore trop tôt pour la môme d'avouer cette raison mais quelque chose était sur, il fallait que ça sorte.

Après avoir gaité pour la énième fois les alentours pour évité d'être surprise, l'adolescente rejeta un coup d'œil à la porte. Elle était entre-ouverte ! Génial. Néanmoins pour éviter de perdre sa patience à la vue du vampire, la gosse trouva le moment opportun pour mettre une chanson. La musique se faisait pour bien des situation un calmant, et à la longue était devenue un remède plus ou moins efficace contre un comportement attife et basé sur des pulsions. The Mirror's Truth de In Flames débuta et en un soupir, toutes tensions s'enfuient. Doucement, l'humaine se glissa jusqu'à la fente donnant au laboratoire et risqua un œil. Elle crut alors distinguer Korkulen affalé sur un fauteuil et Veilthion faisant on ne sait quoi... à le voir Ode en déduit qu'il faisait l'inventaire de l'équipement.

Le vampire prit une trajectoire et manifestement parlait avec la goule. La rouquine ne compris pas un traitre mot de ce discours qui pour elle prenait l'allure d'un concert de metal. Se retirant de la petite ouverture pour se positionner contre le mur qui prolongeait la porte, l'enfant se prit à lâcher une plus grande expiration qu'elle ne cru, camouflé de son côté par la musique diffusée à haut niveau dans son casque. C'est alors qu'une pensée lui vint subitement en tête : Pourquoi avoir laissé entre-ouvert ? La porte se fermait pourtant avec aisance et lorsque l'on s'infiltre dans un endroit suspect, le minimum est bien fermer la porte derrière soit. Cette idée la surpris dans son raisonnement en la menant à la déduction qu'ils l'attendaient. Pour ... ? ...

Visiblement ils n'étaient pas ami-ami alors que comptaient-il faire ... dans un laboratoire ... la rouquine plissa des yeux d'un air suspect .

"Pour.................................quoi........................?"

Puis une seconde hypothèse lui sauta aux yeux. Ils attendent quelqu'un d'autre ! forcément ! elle avait eut donc raison de vérifier les environs. Avec la plus grande discrétion, elle se mit à s'éloigner lentement de la porte pour se tapir 2 mètres plus loin dans un noir des plus profonds. Pas trop loin non plus, on ne sait jamais ce que l'on pourrait y trouver.

La flasque qui se trouvait apparement sous le fauteuil sur lequel j'étais assis pouvait me redonner un coup de boost et ainsi je pourrais reprendre les expériences tant attendue. Ma main passa donc sous le fauteuil et je mis la main sur l'objet convoité, une flasque contenant le précieux liquide qui me permettait de garder ma condition physique.
Je l'ouvris, le bouchon coinçait un peu, cela me rendait nerveux. Une fois ouvert, une odeur ambrée se dégageait du flacon, je reconnaitrais cette odeur entre mille autres. Trente ans que je bois ce sang qui pour moi ressemble à un grand cru digne des plus fins vignobles.
Alors que le liquide vermillon et frais coulait dans ma gorge, je recouvrais peu à peu mes capacités, j'entendis la porte grincer, pourtant une porte neuve ne grinçait pas de la sorte. Je vis Veiltion revenir dans la salle et au même moment j'avais décidé d'ouvrir la porte accueillir notre mystérieux invité dont je pensais avoir découvert l'identité, soupir.
Mes mouvement, redevenus plus fluides, plus amples m'offrais une plus grande liberté quant à mes déplacements. Ainsi je me levais d'un bond pour aller ouvrir la porte sous l'œil d'un vampire attentif mais pas moins méfiant. La porte devant moi, la poignée dans les mains, je tendais l'oreille pour vérifier la véracité de mes suspicions. J'entendais un bourdonnement de l'autre coté de la porte tel une musique qui martyriserait les tympans de part le volume qui lui est affectée. A part moi dans ce pensionnat, je ne connaissais qu'une personne qui écoutait de la musique de ce style mais aussi à un tel volume, ce n'était que Ode le doute n'était plus permis.
J'ouvris donc la porte pour surprendre la gamine a son propre jeu. Le couloir désert, elle devait être cachée dans la pénombre de cette allée nouvellement fréquentée.

- Ode soupir, je sais que tu es là montre toi sale gamine fouineuse !!!

Les manières n'étaient pas mon fort, mais bon la brusquer devrait la faire sortir de sa cachette.-

Soupir...

Alors que Ode était dans l'obscurité, elle avait adopté une position recroquevillée, comme accroupie. L'une de ses mains s'appuyant légèrement sur le mur la fit d'ailleurs un peu agir. Elle la retira presque aussitôt et se mit à l'inspecter du mieux qu'elle le pouvait. Crade. Bien évidement, l'adolescente avait le dont de se salir en moins de deux. Doucement elle retira les traces de terre apparentes jusqu'au moment ou elle vit Korkulen sortir de la pièce. Le moment de vérité était venu. Il lui faisait dos, l'inconnu était-il là ? La fillette coupa silencieusement son mp3 et rabattu avec précaution son casque sur ses épaules.

- xxx xxxxxx, xx xxxx xxx xx xx xx xxxxxx xxx xxxx xxxxxx xxxxxeuse !!!

?? Hein ? Qu'est-ce qu'il disait lui ? N'ayant put entendre que le fin de la phrase, la gosse dévisagea la goule un instant en signe incompréhension. Grouuû si elle avait sut, elle aurait rangé son casque avant ! ça paraissait important, et si il s'adressait à la 3ème personne en question ? ... Cet étranger qui ne se pressait pas pour se manifester. Vu l'intonation de la phrase, l'étudiant devait râler après lui justement. Du moins, cela était l'hypothèse la plus plausible du point de vu de la jeune fille. Sans le lâcher des yeux, l'enfant se mit à tâter le sol derrière de façon insonore. Histoire de ne pas tomber sur une mauvaise surprise ... s'est-on jamais si lorsque dans ses incertitudes elle voudrait reculer elle se heurtait à une vielle cagette, ce serait dommage de faire du bruit.

Le sol était à priori couvert de poussière mais aucun corps étranger n'entra en contact avec la main de la gosse pour le moment. Continuant de tâtonner derrière elle, Ode n'avait dévier son regard de la chevelure de Korkulen, puisque celui-ci lui faisait dos.

*Bon sang, j'espère que le dernier ne m'a pas repéré, autant il m'a vu agir depuis le départ et il tente à l'instant de me surprendre ... non, si il faisait ça ... >< *

La gosse n'est toujours pas entrée?

Paroles dans le vide quand j'eus été dans la salle qui faisait office de salon et de tant de choses en même temps. Korkulen était dans l'entrebâillement de la porte mais pas la rouquine. Je m'avance alors vers la porte et sens en effet a présence de la gamine. Elle essaye de fuir? Alors là cela ne ce passera pas ainsi. Je prend du recule par rapport à la porte et m'élance dans une vitesse propre aux sang purs. Je passa à coté de Korkulen sans lui faire bouger le moindre cheveux. Je me posta dans le dos de la gamine. Mais que faisait elle? Elle faisait du taton? Mais j'eus soudain l'envie de voir ce qui ce passerai si elle sentait autre chose que du vide. Je me plaça dans son dos et mis exprès mon pied là où la main tomberait au prochain coup. La gamine ne devait pas avoir sentie ma présence si brusquement.

J'attendais que la gamine sorte de son trou tel un rat pris au piège, mais rien ne se passa. Le couloir lugubre restait désert de toute présence humaine ou non.
Je me devais de rester sur le pas de la porte du labo pour éviter les mauvaise surprises, mon cœur battait à cent à l'heure, mes mains tremblaient d'impatience. Tout cela était des pulsions que je pensais avoir perdu, j'étais tellement impatient de voir sortir cette créature d'Eve pleine d'innocence et de crédulité, dans un corps fragile qui caractérise l'être humain de base que j'étais tel un animal fou attendant sa proie pour la déchirer, dévorer ou evicerer. Mais cependant j'étais humanisé après tout je me devais de lui laisser une chance aussi infime soit telle.
Je remarquais tout à coup Veiltion qui s'était placé tout près de la jeune fille. Il voulait la pousser vers le labo, tel un chasseur guidant son gibier vers le piège fatal.

Soupir... Était elle aussi bête qu'elle le laissait transparaitre, ou alors se jouait elle de nous comme des jouets pensais-je.

En quête de matière autre que poussiéreuse, Ode sentit sans plus attendre un bout en caoutchouc sous ses doigts. Tien ? mais, elle n'avait pas déjà passé sa main à cet endroit il y a quelques secondes ?
...
...
ce pourrait-il que ............................. .......................... prise dans un élan d'effroi, l'adolescente se raidit.

* ... le troisième ... *

Ne comprenant pas encore qu'il s'agissait de Veilthion, la jeune fille ne vit qu'une solution; elle se tourna en la direction de l'inconnu et bien qu'il lui était pour le moment impossible de distinguer son visage dans le noir, elle sut néanmoins ou se trouvait approximativement sa gorge. Dans la seconde qui suivit, la rouquine se jeta alors au cou de celui-ci pour s'y agripper sauvagement, se redressant ainsi dans cet élan. Exerçant une légère pression sans s'en rendre vraiment compte, Ode put sentir qu'elle tenait bien un homme entre ses mains et par précaution elle le plaqua contre la paroi glacée du mur le plus proche. Ses mains lâchèrent prise et son avant bras gauche, tel un réflexe, repris place juste sous la gorge du vampire pour le tenir tandis que la main droite de l'étudiante couvrit la bouche de Veilthion pour éviter qu'il ait dans l'idée de parler. Doucement, la rouquine s'approcha du coup de l'étranger et susurra ces quelques mots à son attention :

- Si tu émets le moindre son, je te bouffe.

L'intimidation était de mise et il fallait frapper fort, il n'y avait pas le droit à l'erreur. Quitte à se faire passer pour une cannibale ou à l'un de ces monstre que l'on nomme vampire, tout était bon à prendre tant qu'elle pouvait inspirer la crainte et ainsi obtenir le silence de son ôte. C'était la première fois que la rouquine prenait une posture aussi excessive mais il fallait qu'elle sache ce qu'il se passe et elle avait pour habitude d'aller au bout de ses convictions.

La jeune rouquine était là sous mes mains, l'idée d'avoir un premier cobaye pour mes expériences me titilla soudainement. J'entrepris alors de contacter mentalement Korkulen mais le manque de sangs lui brouillai l'esprit. Je devais prendre cette décision seul. Ainsi avec toute la grâce qu'il m'était donné je pris la main qui était posée sur mon pied, la souleva à ma vitesse propre mais tout en gardant en tête que ce que je tenais n'étais qu'humain. La jeune rouquine, quant à elle, était maintenant face à moi. Pour ne pas qu'elle voit qui était son assaillant je lui fermai les yeux et la tourna vers Korkulen.

Petite impudente, comment ose tu mettre la main sur un pied qui n'est pas le tien? La vie est un cruel cercle infini et tu va y sombrer. Ta proue n'est plus tu sombre lentement, tu vas sans doute te noyer, rien n'est bien moins sûr. La sirène t'appelant, se jette à l'eau, elle veut tes restes. Tu dois les lui donner si tu veux que ton âme survive.

Ah! La bonne vielle méthode de la persécution mentale, une hypnose partielle grâce à la voix du vampire sang pur. Les effets sont immédiats sur les mortels, la description que je choisis s'accumule devant les yeux de la victime et la fait tressaillir. Cela faisait vraiment beaucoup trop longtemps que je ne l'avais utilisé. Le poids de la gamine se fit un peu plus sentir le tout en quelques secondes mais elle n'avait pas pue effectuer la moindre résistance. J'emmenais alors la rouquine et l'installa sur le divan. Je dis à Korkulen de se relever et de fermer la porte derrière lui, je lui donnerais une plus fraiche dose de sang.

[HRP] Voir le spoil pour des descriptions du laboratoire plus haut. [HRP]

Il semblerais que Veiltion a reussi comme à son habitude, il avait ramener la gamime dans le labo. Suite à cela, je fermais la porte sans bruit et je plaçais les verrous pour empecher une quelquonque entrer ou sortie de cette pièce. D'un coup mes jambes se firent lourdes et pesantes, le fauteil se fit apprecié en toute manière. Une fois assis je cherchais dans ma poche une capsule de sang pour recuperer un peu d'energie mais en vain, la poche était vide... soupir.

V... Veiltion... Donne, donne-moi du sang, j'ai du mal à rester eveillé.

Ma vision devenais floue, je tremblais, j'etais à deux doigts de m'evanouir, je ressemblais a un drogue qui n'avait pas eu sa dose depuis un moment.

Soupir... desolé d'être un poids pour toi

Un poids? Depuis quand cette idée lui était incrustée dans le crâne? Quoi qu'il en soit je déposais d'abord la rouquine sur la chaise, l'arnachais et me dirigeais vers un des réfrigérateurs. Je pris alors une plaquette de mon propre sang, le statut de goule de Korkulen oblige. Je fermais le frigo en lançant la plaquette de sang vers mon ami.

Tiens, déguste bien, il est d'environs trois jours et demi.

La rouquine toujours étendu sur le fauteuil, je me rendis dans le bloc pour continuer mes recherches, toujours sur le qui-vive d'une alerte de mon ami.

Tovarösh reste tranquille et mets toi à l'aise. Tu es plutôt faible alors ne fais pas trop d'efforts et calme toi.

Ce n'est pas vraiment ce que je voulais mais je me rendis dans la pièce pour voir dans quel états la rouquine était.