Une drole de rencontre

Elle courait sans s'arrêter, ne pas s'arrêter, y arriverait elle? Seule et sans aide. Elle tourna à gauche... impasse... Elle était perdu...

FOUTUE VILLE DE .... *soupir* Maudit sens de l'orientation, et puis elle n'aurai pas du demander son chemin à ce vieux pervers. Elle retourna donc dans la rue et s'assit sur le premier banc qu'elle trouva. Elle sortie de son M.lapin une carte de la ville, dernier espoir. Qui tomba à l'eau, comment se repérer dans une ville si on ne sait pas le faire sur une carte.

Elle se releva, et défroissa sa nouvelle robe rose pale, mis son sac M. lapin sur son dos et reparti. Avec un peu de chance elle trouverai cette maudite école avant le début des cours. Elle, Alice Holic, être obligée à aller en classe avec d'autre truc - chose! ça la répugnée.

Elle passa devant un bar et décida d'y aller. Attend Pourquoi y allait elle? Un bar, et puis quoi encore c'est un endroit malfamé où tout les truands, voleurs, violeurs, pédophiles se retrouvaient non?! Zut, elle y était entrée. Faire demi tour? non ca le ferai pas. Tiens une table de libre , et pas trop sale. Elle sortie de son M.Lapin un mouchoir blanc brodé de ses initiales, le posa sur une chaise et s'assit. Elle retira ses petits gants de soie blanc avec délicatesse, comme son éducation lui imposer, et les posa sur ses genoux. Elle faisant tache dans cette endroit immonde mais on a la classe ou on l'a pas! C'est ça avoir de l'éducation!

Elle commençait à s'ennuyer... elle décida donc d'observer ce monde étrange et puant qui s'épanouissé avec nonchalance devant elle.

[désoler de pas avoir marquer plus mais comme je débute dans ce genre d'rp j'ai encore un peu de mal ^^"]

Un deux trois clampins, quatre cinq six sept huit neuf ... tsss en un soupir Ode s'amusait, ou plutôt passait son temps à compter les passant quelle qualifiait brillamment dans une catégorie adéquat. Jetant des cailloux en leur direction, elle espérait secrètement que l'un d'eux réagisse pour avoir un motif à se défouler cependant tous remarquant qu'elle était couchée, tête sur un bonhomme à l'allure d'un berserker, déguerpissaient sans demander leur reste. C'était ...

- Pa Thé Ti Que ...

Prononçant ces mots haut et fort, le bonhomme derrière elle remua un peu puis après avoir changé légèrement de position resombra à nouveau dans les bras de sa bien aimé Morphée. A dire vrai elle ne le connaissait pas, l'enfant avait juste remarqué qu'à son odeur il avait trop but et dormait à point fermé, en quête de coussin, elle s'était donc installée à ses coté durant quelques minutes. C'était un habitué et elle le savait, l'ayant jugé à première vu inoffensif, c'est sans hésité qu'elle avait établit son "squat" de bas quartier sur lui. Plus d'une fois elle lui avait chouté dedans prête à s'enfuir mais lui, surmusclé et enivré par l'alcool ne ressentait rien. C'était bien, bien mais ennuyeux ! Décidant alors à faire bouger les choses en faisant des Head shots, l'humaine se releva et prit une grosse pierre, prête à faire une nouvelle victime de ses passe-temps dangereux.

C'est alors qu'elle passa devant elle ... cet enfant aux allures moins négligées que les autres, qui était-elle ? Pour des raisons inconnues, Ode ne put diriger la pierre contre elle. Hors de son champ de vision, la gamine lâcha le projectile et s'avança vers Alice mais celle-ci ne l'avait pas vu visiblement. Etait-ce son élégance ou autre chose qui marqua l'étudiante ? Quoi qu'il en soit, la jeune fille blonde entra dans le bar. LA BAR !!??? L'un des endroits qui pouvait se faire des plus mal-famés ?! Quel contraste. Ce mystère intrigua alors la gamine qui, déterminé à en savoir plus sur l'identité de l'arriviste la suivit. Entrant alors à son tour dans les lieux, elle trouva non loin la fillette qui avait ôté ses gants délicats. Plus une table n'était libre alors instinctivement, comme prédestinée à lui adresser parole, Ode s'agrippa à la chaise en face d'Alice et lui demanda avec courtoisie

- Puis-je ... prendre place à cette table ?

Non certaine de la personne qu'elle avait à ses côtés, la gamine n'osait être certaine que la jeune fille blonde pouvait être ... sa cousine. Cela faisait tout de même 9 ans qu'elles ne s'étaient pas vu.

Il n'y avait plus de doute, cette endroit étais vraiment HO-RRI-BLE. Alice allait partir quand un jeune garçon se planta devant elle.

- Puis-je ... prendre place à cette table ?

Bizarrement il n'avait pas l'air méchant, cependant le coté négligé de ses vêtements et sa casquette noir ringarde faisait en sorte qu'il pouvait se fondre sans problème à ce milieu de délinquance.

Alice le regarda encore un instant, et fut électrocutée sur place. Ce n'était pas un garçon mais une fille?! Oui, une fille mais comment..? Soudain son look et surtout son drôle de regard qu'elle posait sur elle l'a fasciné.

- Je vous en pris.

Alice l'observa. Ses cheveux rouge ses yeux bleu tout en cette fille lui rappelait quelqu'un. Une cliente de son père? Non, une associer à sa mère?Non plus. Bon peut être une amie de son ancienne école? certainement pas habillée comme ca! Alice se força à chercher dans la dernière catégorie, celle qu'elle aimait le moins: la famille. Arrogants, prétentieux, menteurs voila qui ils étaient, eux les membres de cette odieuse famille. Non elle ne leur ressemblait pas... à moins que cette fille fasse parti de cette autre famille qui c'était séparé. Son oncle, frère de son père. Ils s'étaient disputés 16 ans plus tôt pour une raison stupide. Cependant elle avait pu connaitre la fille de cet homme, sa cousine. Elles c'étaient séparées pour une raison qu'aucunes ne savaient. Mais le doute demeurait, elle se devait d'être certaines.

- Comment vous nommez-vous?

Après qu'Alice ait daigné à la laisser prendre place en face d'elle, Ode s'interrogea. Pourquoi avait-elle bêtement suivit cette jeune fille aux allures de princesse dans ce bar miteux ? Pourtant elle n'espérait rien en particulier de cette rencontre et puis la vie était tellement triste, qu'avait-elle à y perdre au fond ? Cependant, la chose à ne pas négliger, c'était ce langage dont elle avait usé pour s'adresser avec politesse à l'inconnue blonde.ne Serait-ce que le "Puis-je" l'étonna au plus haut point maintenant qu'elle se remémorait la scène. Bref, l'heure n'était pas à la réflexion mais à la réponse, effectivement Alice lui avait demandé son prénom. Interpellée, l'adolescente releva aussitôt ses yeux vers ceux de l'étrangère. Et là, sans si attendre, un flash incontrôlable la surpris.

Code:: - Ode, Ode ! On joue ?
- Ouiiiiii ^^
- A quoi ?
- Au chat et à la souris hihihi !
- Miaou ! ... ... grrrr Ode ... ><
- Hihihi "

N'ayant put mettre de visage sur l'enfant qui lui donnait la réplique, la rouquine revint sur terre avec cette sensation de déjà vu ... un souvenir lointain, pourtant elle avait envie de se souvenir alors pourquoi restait-il flou ? Drôle de situation que celle-ci. Plus ou moins désorientée, l'humaine voulait que cela soit le plus bref possible et décida pour cela de mettre cette étrange et vague vision de côté. Avec un bon sentiment, l'enfant répondit alors à la question posée.

- Je m'appelle Ode Varg. Et vous ?

Vouvoyant peut-être pour la première fois un élève, l'adolescente se rendait pertinemment compte que la fille en face d'elle venait d'un milieu dans lequel existait de nombreuses, très nombreuses formules de politesses. Un langage codé, en quelque sorte. Et aveuglément, elle qui ne connaissait pas ces règles, tentait peu à peu à s'y plier. Pour Ode c'était le minimum de respect que l'on pouvait accorder à une personne, bien que la majorité des gens bafouent cette lois qui est nécessaire à toute bonne société.

Plutôt polie comme fille. Elle trouvait bizarre le regard quelle posait sur elle, de plus elle semblait perdu. Perdu?! Polie?! décidément cette fille surprenante! Qui l'aurai cru sous ses airs de gamine rebelle. Alors que son look et sa façon d'être respire une telle façon de vivre, sa personnalité semble être différente. Comment dit on? L'habit ne fait pas le moine?

- Je m'appelle Ode Varg. Et vous ?

...

ODE VARG!!! Mais ... Mais! Alice se leva d'un bon une main sur la table, l'autre pointant du doigt son interlocutrice, la bouche ouverte prête à dire quelque chose... mais rien! Elle n'arrivait pas à prononcer ce qu'elle voulait dire! Sa cousine qu'elle avait connu lors de ses voyages en Australie, celle qui avait disparue quand elle avaient toutes deux 7 ans, la seule membre de sa famille avec qui elle pouvait être elle même: en somme sa meilleure amie était la devant elle.

- O... Ode?

Ca y est elle avait réussit à dire quelque chose. Mais des larmes coulait sur ses joues blanches! Pourquoi elle pleurait? l'émotion? La rage? La haine? L'amour...? Mon dieu mais que lui arrivait elle?

A l'énumération de son prénom, la fillette blonde semblait avoir subitement fait une trouvaille de la plus haute importance et son visage devint comme illuminé. D'ailleurs cette enfant qui lui faisait face lui disait de plus en plus quelque chose mais quoi ... qui ... ? C'est alors que l'adolescente cru entendre un ton chevrotant son prénom franchir les lèvres de la mystérieuse inconnue.

" O... Ode? "

Euh ... se contentait-elle réellement de répéter le prénom de l'enfant ou prononçait-elle le sien ? après tout, la dernière question de la rouquine était de connaître le prénom de la fillette blonde, peut-être que l'ébahissement de cette dernière était dut à ce qu'elle avait celui-ci en commun. Une larme coula alors sur la joue blanche d'Alice, puis très vite une deuxième la suivit et ainsi de suite. C'était impressionnant mais la gamine ne pouvait pas répondre, elle était stupéfaite, de plus en plus les trais de l'étrangère lui rappelèrent un souvenir lointain qui tardait à lui revenir en mémoire et pourtant, les sentiments devançaient l'image visuelle puisque les impressions de la môme se faisaient chaleureuses vis à vis de la blondinette. Le spectacle sanglotant que lui offrait de voir sa camarade de brasserie suscitait en elle des émotions refoulées qu'elle n'avait pas ressenti depuis belle lurette ^^'. Une amitiés forte, déchirée lors de son déménagement et un contact solide rompu sans prévention. Ceci fit comme un coup de poignard à la gosse qui n'en revenait pas.

- Serait-ce possible que tu sois ...

Yeux grands ouverts, pupilles rétractées, Ode ne comprit pas de suite ce qu'il se passait, ou plutôt, n'en revenait pas. Tout doucement, proche du murmure l'humaine déclara enfin.

... Alice ?

Elle se souvenait d'elle! Sans le remarquer Alice poussa un long soupir. Elle réexamina un bref instant sa cousine: son look négligé semblait montrer qu'elle avait passé de rude épreuves. Mais que faisait elle ici? Est ce un destin triste et sombre qui l'avait amené ici? Alice se redressa, sans cesser de pleurer, elle contourna la table et se mit face à Ode. Elle enlaça tendrement son amie et lui murmura entre deux sanglots:

- Tu m'as manqué, ma chère et précieuse cousine...

Il lui semblait être seule avec Ode, aucun bruit, aucun décor, que elle et Alice. Elle en oublia même ce qui l'avait amener un peu plus tôt, dans l'après midi, dans ce bar miteux. Oui, il n'y avait plus qu'elles. Plus rien n'avait d'importance...

Suite à cette incroyable rencontre, la magie opérait. Ce bar miteux semblait alors être l'un des plus beaux endroits aux mondes, du moins, le plus important dans l'heure. Car dans celui-ci se trouvait son amie depuis toujours, la seule personne vers laquelle Ode s'était tournée, celle qui la liait à son passé. Ces anciennes années, l'enfant les regrettait énormément. Le Japon n'avait fait que naître un sentiment de haine et de dégout dans le cœur de l'adolescente. Avant, en Australie, tout était si beau, si calme, si plaisant. Et parmi ces jours heureux se découpait une personne, Alice. Ces souvenirs paradisiaques apparaissait peu à peu sous forme de flash-back à la rouquine. Mais elle s'en fichait car à présent elle savait, oui, elle savait qu'elle n'était plus seule.

Ce sentiment de réconfort picota les yeux de la gamine qui avait cru perdre toutes ses larmes. Cependant sa nature garçon manqué la tenu à ne pas verser une larme. Seule sa gorge lui faisait mal. Mais cette douleur, Ode l'accueillait avec grand bonheur. Sentant les petits bras tous chauds de sa cousine l'encercler, la môme baissa la tête de sorte à se que son front rencontra l'épaule d'Alice et serra contre elle la fillette blonde qui à ses yeux avait une valeur inestimable.

- J'ai souvent fais ce rêve, où je te cherchais, mais jamais il n'aboutissait. Mes efforts étaient en vains, si tu savais à quel point ça me frustrait d'avoir cru te perdre ...

Comme essoufflée, l'enfant avait de plus en plus de mal à parler. L'émotion présente lui volait ses mots. A ce moment là l'étudiante serra légèrement davantage sa précieuse amie et lui murmura à mi-voix, étant dans l'incapacité de prononcer un seul mot correctement.

- Alors si tu es là, devant moi, ça veut dire que ce n'est plus un rêve n'est-ce pas ? Je ne suis plus seule à présent.

Alice serra un peu plus fort Ode, tout en l'écoutant... Non elle ne l'a laisserait plus seule. Soudain elle sentit quelque chose sur son épaule, c'était chaud et puis ça lui serrait l'épaule. Elle tourna les yeux et puis soudain...

Elle se retrouvait dans le bar miteux, deux trois clients pas net les regardaient. Ils devaient se demander ce que deux filles de leur age faisaient ici. Mais Alice regardait une autre personne, un homme barbu, style bucheron quoi, sentant lalcool à plein nez. Elle allait l'envoyait voir ailleurs, quand celui dit:

-hey fillettes! Si vou' cons'mez pas vou' s'tez!! rotte

En entendant ceci Alice réalisat que ce "lieue" n'était pas vraiment dans sa liste de fréquentation. Elle regarda sa cousine, lui sourit, et remis ses gants blanc:

- Et si on allait ailleurs. Je dois aller à une école pas loin mais je me suis perdu... tu m'accompagne?? grand sourire

L'étreinte familiale rompue, Ode se retenu de foudroyer du regard le tavernier imbibé d'alcool. L'idée de faire mauvaise impression à sa cousine redécouverte depuis peu la stoppait net dans ses pulsions. Du moins, dans les plus barbares. C'était un moment magique que le maître des lieux venait de briser. Des retrouvailles inespérées dans un endroit des plus fréquenté par le bas peuple mais des moins apprécié par la haute société.

- hey fillettes! Si vou' cons'mez pas vou' s'tez!! rotte

*approche toi un peu plus le lourdo et je te retaille la face version Picasso ! è_é*

... Et elle était de bonne humeur ^^'. Il ne fallait pas toucher à sa cousine. Cela fait, l'adolescente commença à penser à tous les avantages que la situation laissait entrevoir. Entre autre, maintenant la rouquine pouvait dire "j'ai une famille". Même si elle ne se résumait qu'à une personne pour l'instant, ce fait ne dérangeait absolument pas la jeune fille qui souriait à présent sans s'en rendre vraiment compte. Alice remit, avec une infinie délicatesse qui lui venait naturellement, sa paire de gants blancs pile ajustés, on aurait presque cru à du sur-mesure.

- Et si on allait ailleurs. Je dois aller à une école pas loin mais je me suis perdu... tu m'accompagne?? grand sourire

Hochant la tête en guise de réponse positive, l'étudiante passa devant et prit la direction de la porte de sortie. Plus vite elles sortiraient d'ici et mieux cela serait. Surtout qu'apparemment elles se sont faite remarqués.

Une fois sortie de ce piteux endroit Alice se retourna vers sa chère cousine:

- Connais-tu le pensionnat Bloody et son école? je dois mis rendre car mes adorables parents on décidait qu'il serait bien pour moi d'y passer un an! entre nous c'est plus par vengeance...

Elle allait continuer et lui racontait toute l'histoire mais le moment n'était pas vraiment choisi. Bien qu'elle soit heureuse de revoir son amie elle devait se rendre à sa nouvelle école et vite pour appelait ses saletés de parents, sinon ils enverraient leurs gardes du corps ratissait la ville et fini tranquillité et vacances! cependant ode semblait désorientée, elle lui pris les mains et lui fit son plus beau sourire, celui réservé aux personnes précieuses (c'est à dire peu de monde).