Une journée en territoire inconnu

Une journée des plus banales. Bien que nous soyons, Korkulen, Ode et moi même envoyer pour infiltrer un lycée avoisinant le notre. Tout cela dans le cadre d'une amélioration de l'entente des différentes races. quoi qu'il en soit je vais commencer ... en attendant qu'ils arrivent, je vais me boire une bonne chope.

Ma journée:
Le levé du soleil, tellement dur et cruel; se lever est un vrai supplice aussi. On est Lundi, aujourd'hui c'est le jour d'infiltration dans le lycée voisin. Lorsque j'ouvre les yeux, je suis seul. Le lieu où j'ai décidé de somnoler est assez morbide mais très reposant. Au moins on est pas déranger par sa voisine de chambre qui pourrait être une ronfleuse. L'endroit où j'ai donc somnolé est la crypte, dans le cimetière. La raison est simple aussi quant à ma volonté de ne pas dormir avec de fille, elle me rappellerai trop ma défunte première amante. Et surtout le fait de dormir quand la fille en question est Ode, je la trouve vraiment trop différente des autres humains. Elle a à mon goût encore un petit coté bestiale et sauvage. Quoi qu'il en soit pour ne pas la froisser je lui ai laissé la chambre pour cette nuit. Je me dirige vers l'entrée de la crypte. La lumière est déjà bien présente au travers des vitraux. J'ouvre la porte dans un râle des ses gonds. La lumière, la lumière de l'astre vénéré par tant de peuples et indigènes; celle-ci m'arrive droit dans les yeux. Bien que je supporte la vive et prenante luminosité me voilà pour autant aveuglé. Si ardente lumière, pauvres humains condamnés à vivre au dépend de cet astre. Je me dirige vers le lycée, celui-ci n'est pas très loin pourtant de notre pensionnat. Je m'y dirige sans avoir pris mon petit-déjeuner, peu importe mais à ce compte là je ne devrais pas sourire. Le fait que je doives aller en cours avec Ode ne m'encourageais pas, mais par chance nous ne serons pas dans la même classe. Je suis désigné pour inspecter la classe des littéraires. Il est vers les coups de 07.45 quand j'arrive au lycée. Je vois que je ne suis pas le premier car Korkulen est déjà présent. Nous avons discuté et lorsque le temps fut venu pour nous d'aller en cours j'apercevais seulement Ode au loin. Elle n'ira pas très loin je pense quant à la spontanéité . Ma première heure de la journée fut une heure de Physique-chimie. Rien à dire tout ce passa à merveille. Enfin l'heure passée je me dirigeais vers le centre de documentation et d'information, pour autant l'appeler C.D.I... deux heures passèrent. Je ne fis absolument rien. Vint ensuite une heure et demi d'histoire, je sorti de cette classe en aillant partagé ce que je savais. ensuite je retournais vers Korkulen, Ode était avec lui mais pas en grande conversation. Je la regardais brièvement mais sans lui prêter vraiment attention. Je retournais en cours après une demie heure.
Rien ne semblait pouvoir faire pour que ce supplice s'arrête. J'allais en cours de français. Lors de cette heure-ci j'en appris plus que lors des vingts dernière années. Faut avouer ce qui est, j'étais vraiment un gros flemmard quand il s'agissait des cours. quoi qu'il s'en fusse je décidais de changer cela... Après tout, si je voulais être délégué je devais au minimum changer mon esprit velléitaire. Une fois les cours terminé je rentrai au pensionnat mais personne ne s'y trouvait vraiment donc je choisi de venir dans le bar. A présent j'attends les deux autres.

J'espère qu'ils vont pas trop tarder.

Ode arriva avec des poches sous les yeux. Oh cela n'avait rien à voir avec la dureté de sa journée, au contraire, celle-ci s'était avérée plus reposante que les précédentes. Le problème était autre part, la veille l'enfant avait prise de nouvelles résolutions car en découvrant par l'intermédiaire de l'administration que son voisin de chambre n'était autre que Veilthion, la jeune fille avait décidé de changer et de revoir le vampire en de bonnes conditions. De plus Kuneru n'ayant pas pointé le bout de son nez dans le pensionnat depuis la rentrée, la gamine avait deviné qu'il ne viendrait pas non plus ce soir. Il fallait donc que cette dernière modifie son optique car le mot "effort" lui est pour ainsi dire méconnu. Partant sur de bonnes résolutions la gosse s'assura que rien ne traine afin que son colloc' de chambre ne puisse pas avoir de reproche à lui faire.

Bien décidée à réengager la discussion sur de bonnes bases la rouquine mit sur son poste radio Ghost Love Score de Nightwish pour se mettre déjà dans l'ambiance. L'effet fut alors alors immédiat, se laissant porté par la musique un sourire se dessina aussitôt sur le visage de l'étudiante et une chaleur indescriptible encercla son cœur. L'humaine termina donc son sandwich tout en finissant de répartir ordonnément ses affaires dans les tiroirs prévu à cet effet. Toujours personne, bah, le retard de Veilthion permettait après tout à l'humaine d'achever son petit ménage, ce qui du coup ne se faisait pas dérangeant. Ayant donc terminée la môme s'assise sur son lit qui était positionné entre la porte et un mur. 21h et toujours personne . . . En un petit soupir la miss se dirigea alors vers son poste radio et mit Planet Hell du même groupe. Retrouvant alors ce sourire qui s'était un peu effacé, il fallait que toutes les conditions soient réunies pour passer une bonne soirée. Oui, cela allait être une très bonne soirée, ^^ tout s'y portait à croire du moins.

21h15 fiuuu que le temps est long lorsque l'on attend quelqu'un mais aucun élan de mauvaise humeur ou d'impatience ! Il ne fallait absolument rien qui puisse défaillir le moral de la gamine alors elle garda cet état d'esprit 100% positif. En écoutant la nouvelle mélodie Ode eut alors une idée, l'air l'avait inspiré et avec amusement elle saisit son coussin et le tenu, prête à donner un coup au premier entrant. Son plan était simple : Dès le passage de Veilthion l'enfant lui assènerait un petit coup en guise d'un gentil avertissement. Qui sait, cela pouvait peut-être déclencher une bataille de coussin ! Même si le vampire n'avait pas du tout l'air d'être dans ces jeux, dans les films ça marchait toujours ! Et puis au pire cela s'arrêtait à un avertissement entrain. 21h45 et pas âme qui vive n'avait franchit la fameuse porte. Toutes fois le jeu en valait la chandelle n'est-ce pas ? La surprise du buveur de sang récompensera surement la patience de la gosse quand elle verra son expression. Ce rattachant à l'espoir de voir alors son colocataire entrer à tout moment, l'étudiante trouva la force d'attendre avec amusement.

22h. Ce coup-ci l'adolescente se leva pour mettre The Islander. Seulement aux premiers mouvements ses os craquèrent et ses muscles lui firent regretter d'être restée trois quarts d'heure dans la même position. Découvrant à ses dépends la conséquence de ses actes, l'humaine se cramponnait à l'idée que le vampire n'allait pas tardé mais, que faisait-il à cette heure ci ? Il devait lui être arrivé quelque chose pour justifier son absence. C'était surement ça d'ailleurs ! Pas une seule seconde la môme n'avait pensé que Veilthion avait choisi de dormir autre part. Un peu inquiète elle éteignit alors son poste et mit sur son Ipod She Is My Sin. Partant alors en direction de l'administration, dans le couloir Ode tomba face à un surveillant. Profitant de l'opportunité l'enfant lui demanda alors où était Veilthion mais ce dernier répliqua après vérification qu'aucune absence n'était déclarée à son sujet.

"Je vais faire un petit tour pour voir si ce pensionnaire ne rôderait pas dans les environs"

La jeune fille compris alors en cet instant qu'elle venait de mettre son colloc' dans de sales draps et rectifia le tir en simulant un sms. Bondissant alors sur son portable comme si celui-ci venait de vibrer, elle adressa un sourire de petite fille modèle au membre du personnel.

- Inutile de vous donner cette peine, je viens de recevoir un sms de sa part, il est dans la chambre.
Merci encore ! ^^

Tournant par la suite dos au surveillant, la gamine fila dans ses quartiers et claqua la porte derrière elle.

*V e i l t h i o n . . . *

Songeuse, la gamine jeta son Ipod sans ménage à terre et alluma le poste qui par défaut se mis sur mode aléatoire. Amaranth version orchestre s'installa comme maître son. Pourquoi n'était il pas là. Cette question reste et demeura sans réponse dans la tête de l'adolescente qui se refusait à croire ce qu'elle redoutait.

Après ce flash back, voila donc les faits. La gosse n'ayant pas fermé l'œil de la nuit arriva au bar. L'air fatigué était imprimé sur son visage et pourtant elle était venue comme convenu puisque l'administration avait proposé de récompenser les trois étudiants en leur payant un coup au bar. Ipod sur les oreilles, Epica tambourinait l'air repris des millions de fois de The Imperial March. Cela donnait une allure lugubre et chaleureuse à la fois à la scène. La jeune fille aperçut alors Veilthion et s'approcha de lui. De toute la journée ils ne s'étaient échangé mot. S'installant donc à ses côtés la rouquine commanda une chope et tenta à nouveau, un ultime effort après s'être remémoré toute la journée son attente de la veille, celle qui avait fait de ces dernières heures les plus dures à supporter car il fallait lutter contre le sommeil et ne pas faillir. Or cela faisait plus de 48h que l'étudiante menait un combat acharné pour ne pas roupiller. Un vrai supplice.

Une dernière fois alors, après avoir avalé quelques gorgées de bière, elle se tourna lentement vers Veilthion, il ne la regardait pas. Pourquoi la regarderait-il ? Il la fuyait ? Non, il s'en foutait visiblement. Désespérée, l'humaine esquissa un petit sourire. Les battements de son cœur s'accélérèrent, c'était atroce comme sensation; ce prendre un mur en pleine face après avoir creusé un trou dans sa propre muraille. Le sourire presque aboutit, la môme tourna aussitôt la tête relâchant se sourire idiot et la tension qu'elle avait senti monter par la même occasion.

* A quoi bon et pour quelles espérances ? Puis il doit se douter que je vais lui demander ce qu'il glandé l'autre soir ... mais qu'est-ce que je croyais ? Ça y est, je m'inspire de la pitié. Quelle merde *

Essuyant un échec qui semblait cuisant, Ode prit sa chope sans s'être retournée un seul instant vers son compagnon et s'installa à une table toujours dos à lui. Ça lui faisait mal d'avoir tenté l'impossible et le moment qu'elle redoutait était arrivé. Que faire sinon oublier. Buvant alors sa chope à grosses gorgées, la jeune fille avait augmenté la cadence et en commanda une autre.

* C'est déplorable, j'ai voulu changer mais cela ne m'a que plus rapproché de cet état qui m'insupporte. Allez tous crever ... de toute façon je vous rejoindrai mais le plus tard possible sera le mieux. Si j'suis pas encore clamsée c'est parce que je suis sûr que là-haut les ordures sont encore plus nombreux. C'est tout. *

Ah ben c'est pas trop tôt, enfin une personne digne d'intérêt qui vient par là. Mais que fait elle? Elle m'ignore on dirait, pourtant elle n'est pas sensé. Nous avons un compte rendu à faire de cette journée. AHHH les humains, si fragiles, ne serait-ce que d'esprit. A ces yeux, on voit de suite à ses yeux qu'elle a passée une mauvaise nuit. Ma faute puis-je interpréter? En quoi? J'ai simplement décidé de dormir avec des personnes que je connaissais, je ne vois pas où est le mal. Je me leva et me dirigea vers la jeune fille. Mon verre à la main je me posa juste à sa gauche. Je lui adressais alors ces quelques paroles sur un ton d'interrogatoire.

Tu m'évite? Tu es fatigué de ta journée? Pourtant tu n'as pas l'air fatiguée de celle ci mais plutôt d'autre chose...

Je me leva et me pencha vers elle, Je lui susurra ces autres mots.

Et le fait que tu m'a apporté un petit peu d'intérêt me flatte.

Je me rassis sur sa gauche et je commençais à boire un petit peu.

Une gorgée, puis une autre ... les avalant goulumant comme si Ode mourrait de soif, elle ne décollait plus le museau du liquide désiré. L'attraction de la bière avait débuté et se fortifiait à chaque ingurgitation qui se faisait de plus en plus gourmande. Une présence se posa alors à sa gauche. De nature à grogner, l'adolescente fronça légèrement les sourcils et baissa sa chope pour mettre un visage sur le squatteur. Interrompant son ascension personnelle, La jeune fille reconnu aussitôt Veilthion-sama et ses sourcils, reflet de son caractère irrité, prirent leur position initiale. Qu'est-ce qu'il faisait ? Il ne cherchait pas à l'ignorer alors ? XD Et elle qui s'était mise cette idée en tête ...

Il s'attarde sur ses yeux, la gamine devina qu'il avait remarqué ses cernes, il faut dire que les camoufler derrière un produit pharmaceutique n'était pas de ses coutumes. Plus étonnée qu'autre chose, même si la fillette n'en prenait pas l'expression, elle fixa sa bière qu'elle tenait à deux mains; sa couleur aussi l'attirait, décidément, sans ce breuvage la rouquine n'aurait surement trouvé aucun attrait aux bars.

"Tu m'évite? Tu es fatigué de ta journée? Pourtant tu n'as pas l'air fatiguée de celle ci mais plutôt d'autre chose..."

Comment ? Ce ton énigmatique rappelait en tout point un interrogatoire et installa avec lui une toute autre ambiance. Au départ, le fait que le vampire entame la discussion adoucissa l'enfant cependant, ancré dans sa lutte contre le sommeil, celle-ci n'avait pas arrangé les chose et avait même en ces heures-ci endurcit sa façon d'être. Sur le point de rétorquer, l'étudiant lui ôta ce plaisir en se levant. Tiens, il partait, déjà ? ... Non, il se pencha alors vers elle et lui susurra ces quelques mots.

"Et le fait que tu m'a apporté un petit peu d'intérêt me flatte."

Était-il bien utile de les lui murmurer de la sorte ? S'interrogeant sur ce fait, Ode eut les pupilles qui se rétractèrent à l'approche du visage de son camarade. N'ayant pas l'habitude que l'on s'adresse à elle ainsi, c'était même la première fois, la gosse eut une réaction très vive et s'éloigna d'un mouvement de tête sur le côté en fixant le vampire dans les yeux. Il avait déjà reprit place et sirotait même un verre. Stupéfait, l'humaine n'en croyait pas ses yeux. Quels agissement inhabituels et sans fondements à ses yeux. Toutes fois cette dernière était assez perturbée mais son orgueil s'étant fait pour une fois surpassé par sa surprise, le visage d'Ode restait abasourdit devant l'image du buveur de sang. Quelle raison pour s'être aventuré aussi près d'elle ... dans son optique, l'adolescente trouva une solution et choisit comme motif le plus plausible l'embarrassement.

Pour prouver qu'il la surpassait il se serait donc armé de la vitesse et aurait prit pour allié le lien d'amitié pour calmer les mœurs. Tiens, c'est vrai ça "Et le fait que tu m'a apporté un petit peu d'intérêt me flatte." Lui avait-il dit cela mais le pensait-il vraiment ? Ne le connaissant pas assez bien la rouquine choisit de ne pas entrer dans ce jeu qui était de faire copain copain, s'embrigadant, comme à son habitude dans sa morale sans nom. Tout à coup, l'idée de la gène que l'étudiant avait pour objectif d'occasionner la plongea dans un état d'esprit combattif. Serrant alors des points et les crocs, la jeune fille se leva d'un bond et frappa violemment la table en fixant Veilthion dans les yeux. Après tout, il venait de la voir une seconde désemparée, et rien que pour cela, l'étudiante s'en voulait et voyait dans le combat, une façon de laver son honneur.

- Dis, toi ! Crois pas que tu vas m'intimider car tu pourrais très bien le regretter !

En assénant à la table ces deux violents coups, la gosse avait prit garde à toucher le centre du meuble en bois de sorte à ce que celui-ci ne bascule pas - évitons un sacrilège, une bière renversée n'est pas à sa place -. Toutes fois sans avoir pris garde ses points faiblirent sur le fait, sa fatigue temporairement mise à l'écart la rappelait à l'ordre à son détriment faisant trembloter légèrement ses avants bras. Sentent cette réaction la gamine lâcha un peu la pression exercée jusqu'à ce que ces derniers demeurent stables. Souhaitant réellement que le vampire ne s'aperçoive pas de cela, la rouquine se tenait prête à choper par le col Veilthion devinant son intention de rejeter son invitation indirecte à s'échanger quelques coups.

(soupir)Je courais à en perdre haleine, j'etais encore en retard à un rendez-vous quej'ai fixé. On peut dire que ça l'a fout mal, arrivé devant la porte du bar, je reprennais mon souffle. Il fallait dire ce qui est: la journnée a été rude et dire que c'est moi qui est voulu de cette infiltration(foutu esprit scientifique, soupir).
J'ouvrais donc la porte du bar, c'est à ce moment là que je vis mon cher maitre et ami Veiltion en bien charmante compagnie, il etait accompagné d'une fille !!!Comme que cela etait rare, il fallait en profiter. Je me demandais toujours où pouvait bien être la gamine de la buanderie car elle semblait être le seule absente à present (soupir).
Notre raison d'être ici est l'infiltration du lycée jouxtant le pensionnat, sachant que ce lycée est entierement composé d'humanoide basique cela etait un bon sujet d'étude.
Vu qu'une chaise se trouvait libre à coté de Veiltion, je mit assis. Il me fallait faire un compte rendu de ce que j'ai decouvert.
Le voici(soupir): La journée avait bien commencée, je m'etais presenté dans ce lycée à 7h30, bien avant le debut de leurs cours. J'etais seul avec ma musique. Soudain, je vis des humains arrivés, ils avaient des manières tous à fait bizarre de parler, leur language a completement changé depuis que je ne cohabite plus avec eux, cela fait un certain temps déjà il faut avouer(soupir). Aux alentour de 7h45, mon cher Veiltion arriva vers moi, il commencait egalement sa mission. J'aperçu au fond de la cour Ode qui arrivais à son tour pour remplir son objectif, mais l'heure avancais et nous devions rejoindre nos classes respectives. A première vue je ne me trouvais pas dans la même classe que mes confrères. Ma journée commencais avec un cours appellé "economie-droit", j'ais du atterrir dans une classe specialité gestion, c'est pas trop mal tout de même (soupir).
Ce cours dura pendant deux heures. A la pause, communement appellée "recreation" j'attendais les autres pour savoir leur première impression. Je ne vis que Ode mais pas de grande conversation avec cet racaille nous n'étions pas du même monde, trop diferent sans doute. Veiltion arriva juste quand ils nous fallaient retouner en cours, la faim me torturais déjà alors que nous etions seulement en debut de matinée.
La journée continuait sans trop de surprise car sans trop savoir comment j'avais atteris dans une classe de fous furieux frapadingues, à mes yeux, seuls deux personnes etaient à peu près normales. Il s'agisssait de deux garçons un petit discret et très calme et un autre qui soupirait sans cesse, on dirait moi en fait. La pause déjeuner fut très courte car ma classe reprenait avant les autres (serais-je tombé dans une classe de surdoué (soupir) ?).
Ensuite, j'ai eu droit à un cours d'espagnol, encore une occasion de voir comment ce monde fonctionne. La fin de la journée sonnait avec liberation et compte rendu au bar aussi.
C'est donc pour ça que je m'étais rendu au bar. Je m'étais assis à coté de Veiltion donc, et n'engageant pas la conversation je commandais une bière pour faire passer les emotions de la journée. Pour faire passer le temps, je regardais autour de moi et je vis l'humaine à coté de Veiltion, c'était donc la fille que j'avais vu à l'entrée. Ma chope etait vide et j'avais decidé de la vider à nouveau en attendant que mes amis daignent enfin me parler(soupir).

Poings serrés et s'écrasants tant bien que mal sur la table en bois qui en prit l'empreinte, Ode était prête à attaquer et n'attendait que le geste, le mot qui lui donnerait le feu vert. A cet instant, tout était bon à prendre en compte en guise de représailles de la part de Veilthion. Un petit sourire infime s'infiltrait peu à peu sur les lèvres de la jeune fille, preuve de cet esprit de compétition qui reprenait le dessus sur cette dernière. A vrai dire, c'est lui qui la sollicitait à se mesurer aux autres par la bagarre. C'est alors qu'un bruit de porte interrompue dans son élan la rouquine qui stoppa net son projet. Un regard furtif à l'égard de l'entrée suffit à la demoiselle pour deviner qu'il s'agissait de Korkulen. Se rasseyant alors rapidement, l'adolescente fit mine de rien et baissa les yeux en direction de sa bière qu'elle reprit en toute hâte entre ses mains. Son regard se radoucissait déjà, lui qui commençait juste à repétiller de milles feux.

*Bon sang, juste quand ça allait être intéressant*

Soupirant, la môme relâchait alors la pression du mieux qu'elle pouvait. C'était assez dur de réfréner les palpitations de son cœur une fois que celui-ci s'emballait. L'impatience du combat avait doublé l'adrénaline coulant dans ses veines en un temps record. Choisissant de tenter de se décontracter, l'enfant termina en quelques gorgées sa deuxième chope et en prit une troisième sur le champ. S'enchaîner ainsi ce liquide en disait long sur ses ressentiments. Si l'on se donnait alors la peine d'analyser la gestuelle, même en temps qu'amateur, cela la faisait silencieusement avouer qu'elle se sentait mal à ce moment là. Effectivement, cet état la sciait depuis sa rentrée, ou plutôt depuis sa fuite. Car cette date indiquait à Ode que sa vie n'était basait que sur des croyances envolées en quelques secondes lorsqu'elle apprit la mort de ses parents. Ses parents qui étaient décédés il y a plus de 15 ans. Cette cicatrice la lançait alors à plus forte dose et l'incitait constamment à agir par la provocation et la contamination de sa mauvaise image qu'elle avait d'elle même. En gros, elle se détestait et faisait en sorte, inconsciemment, que les autres en fassent autant à son égard.

Pourtant être rejeter n'était pas non plus son but, non, ce quelle cherchait c'était un peu de réconfort dans la bataille après s'être faite trahit par un amour sur-protecteur. Sans même le regarder, la gamine jeta alors quelques mots.

- 'lut ... Korkulen

[HPR/ Je me suis permise de connaitre ton prénom tout comme tu te l'es permis dans la buanderie Wink

normalement nos perso ne le connaissent pas réciproquement m'enfin, on aura qu'à déduire qu'ils ont consulté le registre Wink

/HRP]

J'avais soif, la journée avait été pleine de choses etranges et j'avais hate qu'elle se termine mais il se trouvait que l'humaine m'adressa la parole tout à fait simplement:

Coma-Sama a écrit:: - 'lut ... Korkulen

Il me fallait donc lui repondre, politesse oblige. Mais la façon dont elle m'avait repondu dans la buanderie m'etais resté en travers de la gorge soupir.

Soupir, bonjour à toi l'humaine.

Même si la fatigue et la faim me tiraillaient, je me devais de rester ici. De toute façon ils nous fallaient faire un compte rendu de la journée pour preparer une autre expedition avec l'accord de notre cher directeur bien sur, soupir.
Comme l'humaine m'avait adresser la parole et que je lui avais repondu, nous allons certainement devoir echanger pendant plusieurs minutes avec Veiltion au milieu. Mais comme je ne l'appreciais guere pour l'instant, je vais la laisser ouvrir une discussion pour qu'elle essaie de remonter dans mon estime, si nous travaillons ensemble par la suite, nous devons avoir de bon rapport, je pense.

Soupir...

Comme Ode s'y attendait, Korkulen lui répondit sans expression particulière, aucune reconnaissance qu'elle soit méprisante ou amical. Pourquoi envisager d'autres possibilités quand celle-ci parait si criarde ? Indécise, la jeune fille ne savait pas quoi faire entre partir de suite ou attendre que l'un des deux autres lui fasse comprendre. Évidemment, elle se sentait de trop, comme si cette dernière n'avait pas sa place ici, à cette table. D'ailleurs, partager un moment autour d'une bière était très étrange comme situation à la rouquine qui s'était habituée à buller en solo. N'étant pas habituée à ce genre de scène, la môme ne pouvait se sentir à son aise. Cependant si ils étaient rassemblés en ce lieu ce soir c'était avant tout pour terminer de remplir une tâche que le pensionnat Koji leur avait attribué. Alors autant finir au plus vite cela.

Prête à prendre parole, Ode s'auto-interrompit pour réagir sur un détail, cette vétille insignifiante qui avait le don de la titiller. "humaine" avait-il dit ... pourquoi ? A la buanderie aussi il s'était avéré ambigu dans ses dires "elle est trop normale" ou un truc du genre avait-il bredouillé. Cela faisait trop de coïncidences, de sous-entendus rassemblés. Ne pouvant se contenir plus longtemps la gamine lâcha sa chope légèrement entamée et leva les yeux en direction de la goule. L'étudiante adressa alors un regard curieux aux deux étudiants.

- Tiens d'ailleurs, qu'est-ce que c'est que cette histoire ? "Bonjour à toi l'humaine" "Elle est trop normale" ...

Un air interrogateur s'était peu à peu approprié son visage et suscitait vivement des réponses. Après quoi Ode rebut quelques gorgées de bière afin que le liquide irrigue rapidement sa gorge déjà asséchée.

Toujours concentre sur ma chope de bière, vide à présent, j'étais pris d'un grand coup de fatigue. Comme toujours j'avais besoin d'une capsule pour eviter de subir les effets de mon âge réel. J'en mettais donc une dans la bière que l'on venait de me servir. Ode venait de me repondre, mais pas de la manière que j'attendais:

Coma-sama a écrit:: - Tiens d'ailleurs, qu'est-ce que c'est que cette histoire ? "Bonjour à toi l'humaine" "Elle est trop normale" ...

Les reponses qu'elle attendait etaient pourtant logique: Je n'ais pas rencontré d'humain a proprement dit depuis que j'avais été bannis de mon village, il y avait trente ans maintenant. Il me fallais garder mon calme, car l'humaine posait une question extremement simple, mais pas à la portée de son raisonement fermée de simple humaine. Je me devais de lui repondre de façon à ce qu'elle me comprenne facilement, c'est a dire aves des mots simples:
Ecoute, je ne suis habitué à rencontrer de nouvelles personnes(soupir). Nous n'avons rencontrer personne depuis au moins une vingtaine d'année avec Veiltion. Donc les manières et moi cela fait deux^^. Mais il faut avouer que tu n'y mets pas du tien, ton comportement ne te permet pas de nouer des liens je me trompe (soupir) ?

J'esperais que mes paroles la ferait reagir sur elle même, et sa façon de nous voir comme des étrangers(soupir)

En temps normal jamais Ode n'aurait entrainé une discussion de la sorte, ça n'était pas dans ses habitudes. Seulement les 3 chopes commençaient inconsciemment à grignoter sa muraille invisible et pourtant à laquelle il était facile de se heurter. En effet cet élixir aux reflets d'or faisait miroiter à l'adolescente un avenir plus facile, plus accessible et moins ténébreux et solitaire que celui qu'elle se promettait. Ayant donc dis cela sur un ton naturel et piqué par la curiosité, l'enfant ne réalisa d'ailleurs pas bien elle-même ce dont il pouvait être question. Elle qui pourtant avait des idées bien souvent arrêtées sur les choses, là, elle n'avait même pas songé à une réponse.

"Ecoute, je ne suis habitué à rencontrer de nouvelles personnes(soupir). Nous n'avons rencontrer personne depuis au moins une vingtaine d'année avec Veiltion. Donc les manières et moi cela fait deux^^. Mais il faut avouer que tu n'y mets pas du tien, ton comportement ne te permet pas de nouer des liens je me trompe (soupir) ?"

En entendant cela, l'étudiante répondit aussitôt en quelques mots. Oh elle voulait bien réagir sur la phrase entière comme Korkulen devait s'y attendre mais choisissant de ne pas se prendre la tête, l'humaine fit la bonne enfant et approuva instinctivement les dires de la goule. Seul sa question la fit alors réagir et c'est à celle-ci qu'elle choisit de répondre.

- Mais ce n'est pas ce que je cherche.

En disant ces mots, l'enfant se rendit alors compte de ce qu'elle disait. Cette phrase sonnait tellement vide, tellement triste, que la rouquine se figea une seconde après sa réponse. Cependant, comme pour ne pas perdre la main, elle détourna le regard et la scène qu'elle commençait à prendre avec légèreté repris une atmosphère relativement pesante. Terminant en quelques gorgées sa troisième chope, la gosse en commanda une quatrième. A présent, la bière l'aidait, elle n'était plus vu comme une dégustation mais comme une béquille. Boire pour oublier ses ennuis ? C'était tellement lamentable que Ode refusait de le reconnaitre, alors en attendant que sa nouvelle bière soit servit, elle croisa les bras sur la table et enfourna sa tête dedans de sorte à ce que seulement sa casquette dépasse de ses manches bouffantes.

Je payais ma note pour mes consomations au barman. J'avais écouté la reponse de Ode qui ne me surprenait guère car je pensais avoir cerné le problème de cette humaine. Voici donc ce que je pensais : Ode était une fille à problème, surement une enfance difficile dans des ecoles remplies de petits cons qui formataient les gens dans un sentiment de haine, de peur et de crainte constante.
Il me fallait gagner sa confiance pour pouvoir esperer l'aider, ma reponse devait donc être directe, mais pas trop car cela la braquerais, je devais peut être manier la subtilité... enfin avec ma motivation exeptionelle(ou pas), soupir.

Soupir, si cela n'est point ce que tu cherches, pourrait tu être sincère envers moi d'autant plus que je n'ais pas été agressif envers toi donc j'attends de la sincerité de la part, soupir, a moins que tu es quelque chose à redire a tous ça Ode ?
soupir

J'esperais de part ces paroles lui faire prendre conscience que nous n'étions contre elle, qu'elle n'etait pas toute seule. Je souhaitais voir naitre une amitié solide est durable soupir.

Lorsque La jeune fille me pris par le col, je ne bougeais pas. Je n'y faisait même pas attention. Comme si une humaine pouvait quoi que ce soit contre notre race. Je m'apprêtais pourtant à la remettre à sa place, lorsque la porte de l'auberge s'ouvrit et avec celle ci la vue de Korkulen. La rouquine se rassit donc sans mon aide. Il vint alors s'assoir à mon côté et lui et elle commencèrent une conversation. J'étais au milieu mais au moins j'appris le nom de la rouquine... Ode...

Ce n'est pas que je m'embête à écouter vos jérémiades mais tout de même il en va de la bonne entente du groupe alors s'il vous plait... arrêtez. Dites vous simplement bonjour comme il ce doit. En tout cas moi je vais faire mon rapport à l'écrit... Sur ce veuillez m'excuser mes amis, si je puis dire mais je vais rentrer au pensionnat et me coucher, la journée fut longue.

Je me tournais alors vers Korkulen.

Le labo tu te souviens? Eh bien il est rénové à présent maintenant viens y faire un tour avec moi la prochaine fois que nous nous croiserons.

Se sentant s'écrouler de plus en plus, la bière n'arrangeait pas les choses et la fatigue de base de l'enfant s'approfondissait de seconde en seconde. Se surprenant à la limite de la somnolence, Ode tentait moralement de se ressaisir, au moins jusqu'au pensionnat.

" Soupir, si cela n'est point ce que tu cherches, pourrais tu être sincère envers moi d'autant plus que je n'ai pas été agressif envers toi donc j'attends de la sincérité de la part, soupir, à moins que tu n'es quelque chose à redire à tous ça Ode ?
soupir "

Rigolant silencieusement dans ses manches, seuls la casquette bougeait un peu et pouvait donner une piste de l'air qui prenait place sur son visage. Les yeux mi-clos, rivés sur la table avec le peu de lumière qui filtrait entre ses grosses manches, l'adolescente trouvait comique le fait que quelqu'un montre une certaine détermination à être son ami, c'était alors la toute première fois qu'une personne persistait pour la seconde fois. D'habitudes les autres s'arrêtaient d'espérer dès le premier contact. L'étudiante leva alors légèrement la tête et aperçut la goule qui n'avait pas l'air de mentir. Le laissant sans réponse, ses yeux vacillèrent dans le vide. Des chaussure rentrèrent alors dans son champ de vision, impossible de vous dire pourquoi mais l'étudiante repérait bizarrement Veilthion grâce à ses chaussure, preuve que son regard s'oriente souvent vers le sol.

" Ce n'est pas que je m'embête à écouter vos jérémiades mais tout de même il en va de la bonne entente du groupe alors s'il vous plait... arrêtez. Dites vous simplement bonjour comme il ce doit. En tout cas moi je vais faire mon rapport à l'écrit... Sur ce veuillez m'excuser mes amis, si je puis dire mais je vais rentrer au pensionnat et me coucher, la journée fut longue. "

Jérémiades ? Décidément, il avait toujours le mot pour fâcher celui-là ! L'humaine fronça alors des sourcils un court instant et découvrit que la fatigue s'imposait avec moins de rigueur que précédemment, quelque part, la colère la réveillait en augmentant son taux d'adrénaline et ce constat faisait quelque part plaisir à la rouquine.

" Le labo tu te souviens ? Eh bien il est rénové à présent maintenant viens y faire un tour avec moi la prochaine fois que nous nous croiserons. "

Le labo ne lui disait rien ... de toutes façons, beaucoup de pièces lui étaient encore inconnu pour l'heure alors la gosse ne réagit pas sur ce mot. Alors il partait hein ? Il "rentrait au pensionnat" mouais ... pour rendre son rapport et décamper encore une fois. Cette idée fit soupirer la gamine qui se rappela son attente de la veille et déterminer à lui lancer un dernier pique, elle se leva et s'approcha de l'oreille de Veil' pour lui susurrer un mot qu'elle se retenait de dire depuis un moment.

- Baka !

Le clin d'œil du murmure était par rapport au départ de leur entretient dans le bar, lorsqu'il avait fait de même en lui soufflant "Et le fait que tu m'a apporté un petit peu d'intérêt me flatte ". Par ce 'Baka' l'enfant lui reprochait gentillement de ne pas s'être pointé au dortoir. Après quoi, sans demander son reste elle partit en courant en direction du pensionnat avec le peu d'énergie qui lui restait.

Veiltion etant partit suivi par l'humaine je n'allais pas rester dehors alors que le couvre feu approchait. Je m'occupais de payer ma note et ce qui n'as pas été payé par les autres pui je me metais sur le chemin du retour vers mon lit, musique dans les oreilles. Ce soir mon attention se porta sur Ode, son caractère et sa façon de faire se revelant peu a peu, il devenait plus simple de la cerner et donc de lier une amitié avec elle.
La musique que j'ecoutais sur le chemin du retour se trouvait être Futureal du groupe "iron maiden". Ce groupe me fascinait de par sa manière de traiter des sujets aqvec tant de poesie et de simplicité soupir.

Soupir, le labo à enfin reouvert, nous allons enfin pourvoir reprendre nos experiences sur le sang et... mais j'y pense l'humaine ferait une exelente cobaye.

De par ces paroles, je venais de me motiver pour attirer Ode vers nous, son "aide" me serait comment dire vitale à long terme.

What is real ? soupir.