Dania Ulrich
Nom: Ulrich
Prénom: Dania
Âge: 217 ans pour 17ans d'apparence physique
Date de Naissance: 14 Novembre 1793
Sexe: Féminin
Clan: Vampire
Redoublement: Oui
Avez-vous sauté un ou plusieurs années d'études: Non
Description de votre personnage
Caractère: Fragile, sensible, timide. Je dirais que je n’ai jamais été très sociable du fait de ma grande timidité. Mes joues ne peuvent s’empêcher de rougir à l’approche de n’importe quel individu. Je suis ainsi due au chamboulement psychologique que j’eu il y delà deux cent ans. Autrement, je suis très renfermée. Je n’aime pas parler de moi à d’autres, par contre j’ai le sentiment d’aider les autres. Je dirais même que c’est un besoin… Car en aidant les autres je m’aide moi-même.
Physique: Je me qualifierai de taille moyenne, environ un mètre soixante-seize. Je suis d’une peau très claire, déjà étant humaine j’étais dotée d’une pâleur semblable à une craie. J’ai le visage plutôt fin. Mes yeux sont d’un bleu très clair en humeur « normale » autrement dit la couleur de mes yeux varie selon mes humeurs, ils peuvent être d’une noirceur semblable à celle des ténèbres comme d’un bleu similaire à celui d’un doux ciel d’été. Mes cheveux sont lisses d’un châtain foncé avec des nuances cuivrées. La coupe est simple : une frange et la longueur de ma chevelure arrive à la taille. J’ai le poids idéal pour ma taille. Niveau vestimentaire, assez simpliste tirant vers le « sérieux ». Je ne m’habille jamais de façon osée.
Histoire
Sortirais-je un jour cette image de ma tête… L’image de mes parents en pleurs et maquillés d’effrois. C’était la nuit de mes 17ans, celle du 14 novembre 1810, que le drame se produit.
La montre indiquait vingt et une heure, nous étions, mes parents et moi, à table fêtant ce jour qu’était celui de mes dix-sept ans. Le midi nous avions reçu des amis du village, le soir était donc réservé à la famille. Je fus gâtée. Je me souviens avoir reçu une magnifique robe de la boutique chic du coin de mes amis qui s’était cotisés pour me l’offrir car celle-ci est ma préférée de la vitrine. Robe que je portais ce soir là. De mes parents adorés j’eu le cadeau dont je ne me suis jamais séparée depuis ce soir-là, un magnifique pendentif composée d’une pierre noire, un cristal de Swarovski, ornée d’un contour d’argent et d’une chaîne du même type, magnifique. Ce bijou est le plus, et le dernier, beau cadeau qu’ils ne m’aient jamais offert. Les larmes me montent, rien que d’y penser. Ils me promirent qu’à mes dix-huit ans ils m’offriraient les boucles d’oreilles assorties, que je n’ai jamais eu. Le diner était succulent, poulet rôti aux champignons de saison. Il est vrai que j’ai un gros estomac pour une jeune fille, j’ai hérité de ce gout pour la nourriture de mon très cher père. Nous étions mêlés de bonheur et de joie de vivre. Mes parents étaient si fiers de voir leur petite fille chérie devenir une gente jeune femme serviable et polie, c’était ce que ma mère ne cessait de répéter tout au long de la journée. C’était mon plus bel anniversaire.
Plus tard dans la soirée, alors que nous étions au dessert, une belle gourmandise parsemée de faires, on sonna à la porte. J’ai prié mes parents de rester à table et suis allée ouvrir. Le froid de la fin d’automne entra dans la maison. Sur le pas de la porte, un grand homme, environ un mètre quatre-vingt-dix, habillé d’un long manteau noir et de gants blancs comme neige, sa chevelure lisse noire charbon cachait ses yeux. Il se présenta.
- Bonsoir jeune enfant. Pardon de déranger. Je me présente. Alrod Valario. Je vous pris de m’excuser mais je n’ai pas de domicile en cette nuit fraîche.
Mon père vint à mes côtés. Je me suis retirée pour aller porter la nouvelle à ma mère. Quelque instants après mon père et l’homme nous ont rejoints. Mon père accepta qu’il passe la nuit dans la chambre d’ami et ma mère lui proposa de prendre place à table. L’homme accepta et prit une part de dessert restante. Mes parents et lui faisaient la conversation, mais je sentais que l’homme m’observait. Je voyais enfin ses yeux. D’un vert émeraude à vous couper le souffle. Il discutait. Moi-même, j’avoue, je l’observais. J’analysais chaque fait et geste. L’inconnu était d’une grâce phénoménale, chaque geste, chaque parole, chaque souffle était calculé. N’importe qui peut se comporter d’une façon aussi parfaite. Même si j’ai une éduction au niveau de la politesse d’un haut niveau, lui bat tous les records. J’étais bouche bé.
L’homme se leva d’une délicatesse, aucun son émis de la chaise, la nappe pourtant longue ne fit aucun faux-plis, incroyable. Il sourit à mes parents et vint à mes côtés. Mes joues se mirent à rougir de plus belle. Je plaçai mes mains sur ces dernières pour cacher ma honte. Il tendit sa fine main gauche, plaçant sa droite vers son dos et se pencha légèrement pour être à la hauteur de mon visage, puis plongea son regard dans le mien.
- Gente demoiselle. Veuillez vous lever, je vous en prie et vous joindre à mon côté, dit-il d’une voix si douce que n’importe quelle femme tomberait sous le charme.
Sans dire un mot, j’exécutai ses demandes. Une fois à son côté, ma main droite dans sa gauche. Il se décala légèrement et nous nous retrouvâmes face à mes parents. Il approcha son visage de mon oreille. Je me souviens du regard de mon père, assez noir, méfiant, ce que je peux comprendre. Le bel homme soupira doucement, on aurait dit un soupir désolé.
- J’espère que tu me pardonneras un jour belle enfant, glissa-t-il à mon oreille.
Cette parole me glaça le sang. Je sentis un frisson me parcourir toute l’échine. Ma respiration s’accéléra. Un sentiment de peur se faisait présent en moi.
- Chers Ulrich, je fus ravi de vous rencontrer. Veuillez me pardonner de cet acte, leur dit-il tout en retirant des mèches de cheveux de mon cou brulant de chaleur.
Je vis mon père se raidir et les joues de ma mère pâlir. Je ne compris pas se qui se passait. Mon regard retourna vers celui de l’homme, qui était profond.
J’eu à peine le temps de cligner des yeux que sa bouche se colla à mon cou et senti des piqures aussi fines qu’une épingle s’enfoncer dans ce dernier. Je sentis mon flux vital s’échapper de mon corps. Je me mis à hurler de douleur. Ma vue se floutait petit à petit. J’eu à peine le temps de jeter un dernier coup d’œil à mes parents que mon âme se tourna vers le vampire. Les visages d’horreurs, pétrifiés de mes parents était une vision horrible à supporter mais j’étais fascinée par la créature qui à ce moment-ci, je trouvais magnifique. Il se retira. Puis me regarda à nouveau. Il mordit les veines de son avant-bras droit et me le tendit.
- Bois ma jeune enfant, et je te sortirai de tes souffrances, me souffla-t-il.
Je n’ai pas cherché à comprendre puis me mise à sucer le sang de cet être de la nuit. Le goût était excellent. La douleur s’évaporait doucement pour laisser place à la force et à l’extase. Je sentis un lien se former avec cet homme. Un lien imbrisable, immortel. Je pensais ne pas pouvoir m’arrêter tellement son sang était d’un gout exquis, unique. Un sentiment se créait, de soumission. Dès cet instant je su que j’aurai besoin de lui pour toujours. C’est depuis cet événement, que nous sommes unis.
- Que tu es mignonne. Arrête. Cela suffit. Tu vas venir avec moi et je te chérirais comme ma fille.
J’ai retiré ma bouche de son bras et sentis l’évanouissement proche. C’est en m’évadant dans les bras de mon maitre, oui c’est ainsi que je le considère, que je jeta un dernier regard vers mes parents effondrés.
Lorsque je rouvris les yeux, je me trouvais dans une chambre magnifiquement meublée. Il était à mon chevet, me caressant délicatement les cheveux. C’est ainsi qu’il me conta toute l’histoire. Celle de la tournure de mon anniversaire, celle de ma transformation en vampire. Il me dit surtout qu’il me transforma car je ressemble à sa fille tuée par des lycans il y a des décennies de cela. Par la suite, une fois ma mutation en vampire complètement terminée, il m’éduqua comme tel. Il me dit que j’avais une chance inouïe de me souvenir de ma vie humaine, car il est rare qu’un humain transformé se souvienne de quoi que cela précédent son réveil en tant que vampire. Plus d’une fois Alrod me demanda de l’appeler père, ce que je refuse encore aujourd’hui, car ayant souvenir de mes parents je me refuse de les remplacer. Comprenant mon ressentit, il accepte que je l’appelle maitre et non plus. Sa fille s’appelait Angélique. Des fois, par erreur, il me nomme ainsi. Je ne peux à chaque fois m’empêcher de lui rappeler que je me prénomme Dania et que je ne suis et ne remplacera jamais sa défunte fille. Je ne lui en veux plus tellement de m’avoir transformé. Au début, certes, cela était dur mais avec le temps j’accepta le fait que rien ne changera. Je découvris en mon maitre une personne sensible, aimante, respectueuse. Il est vrai que physiquement il est impressionnant mais une fois qu’on le connaît, nous remarquons son infinie douceur.
Il décida de me placer dans ce pensionnat car son devoir devenait trop important et il ne pouvait plus assurer ma sécurité. C’est pour cela qu’il choisi de me placer ici. Malgré le fait qu’il y est peut être des lycans, il accepta de me placer ici, car il me dit que la mentalité aurait changé depuis la mort de son enfant. Personnellement, je ne reproche rien aux lycans. Ils ne m’ont jamais posé de problèmes. Le devoir de mon maitre est de contrôler la société vampirique du secteur afin d’éviter problèmes en tout genre.
J’espère que mon séjour ici se passera bien et que je serai bien entourée.
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